Gilles Ronet

Voyage à travers la connaissance

Le site de danielle Meunier

Gilles Ronnet

Gilles  Ronet

Gilles Ronet


Il est thérapeute en relation d’aide et en réharmonisation énergétique et émotionnelle, spécialisé dans la mémoire karmique et cellulaire. Après plus de 15 ans de service dans ce domaine, un matin de février 2009, il est foudroyé par une terrible douleur dans sa tête.

Diagnostic : AVC (Accident Cardio-Vasculaire). En plus clair : hémorragie cérébrale.

Et là, c’est le départ pour l’au-delà. Mais, à la très grande surprise de l’équipe médicale, et contre toute attente, il reviendra bien vivant auprès de son épouse après un mois de coma puis 12 mois de rééducation en hôpital, toujours soutenu et accompagné par elle. C’est à elle qu’il va dédier ce premier commentaire sur l’Amour bien qu’il ne pense pas avoir grand-chose à lui apprendre en ce domaine.

Il va revenir de ce voyage avec, entre autres, une forme de clairvoyance qui s’installe à travers lui, et cette envie irrésistible de partager une vision différente, dirions-nous, de certaines choses. Comme il le dit en souriant : « C’est que ma mission n’était pas finie, il me reste encore au moins une chose à faire… »

Ce sont ces éclaircissements existentiels, sans prétention aucune, qu’il souhaite simplement partager avec le plus grand nombre, afin d’aider (peut-être) ces humains comme lui qui, d’une certaine manière, « passent parfois à côté de leur vie » sans réellement s’en rendre compte.

Si cette lecture (de temps en temps entre les lignes) vous aide ou vous a apporté quelque chose à un moment de votre existence, alors merci de retransmettre le texte à  vos amis.

Avec toute son amitié et ses remerciements.

Juillet 2012   


L’amour.

Qu’est-ce que l’amour ?

L’amour, tout d’abord, est un état : être « en amour », être amoureux…

Le secret, c’est qu’avant d’aimer l’autre, il est important d’apprendre à s’aimer soi-même !

Cela demande déjà du temps pour soi (combien de temps déjà prenez-vous pour vous quotidiennement ?), et de la reconnaissance envers soi-même (sans tomber dans le narcissisme) et envers son existence.

Comment pouvez-vous réellement connaître la richesse et la puissance de cet état si vous ne commencez pas par le cultiver dans votre jardin intime ?

Bien souvent, dans le couple, le partenaire attend beaucoup (de plus en plus) de l’autre après la période du coup de foudre, celle où on tombe en amour, comme disent les Canadiens. On reste dans l’attente qu’il vienne combler tout ce que l’on n’a  pas, tout ce que l’on n’aime pas.

On recherche l’assurance d’être aimé, on cherche à être rassuré : « Dis-moi que tu m’aimes ! »

Mais celui qui remplit sa coupe lui-même régulièrement sait qu’elle est pleine. Il ne dépend pas d’une autre source, quelle qu’en soit la forme et aussi aimable et respectable soit-elle.

J’attends de lui (ou d’elle) qu’il…

Et si, au lieu d’attendre, vous entreteniez le feu de l’amour ?

L’amour dans le couple est comme un feu dans la cheminée. Certes, le temps qui passe consume les bûches (et pas forcément les embûches) mais au lieu de laisser le feu s’éteindre progressivement, pensez donc chacun à rajouter, avec le cœur, un nouveau bout de bois. Et osez de temps en temps une nouvelle variété de bois. La nouveauté fait crépiter la vie, alors que les habitudes l’étouffent et que la nature vous offre tant. Essayez les flammèches et le crépitement des pommes de pin, par exemple. Sachez (apprenez comment)  consumer votre existence dans la joie et la chaleur de l’existence. Et cessez d’attendre de l’autre, c’est trop facile, n’en déplaise à votre égo.

Dans un couple, le feu de la vie se vit à deux, et comme disait l’homme d’esprit feu Raymond Devos, dans un bâton, il y a 2 bouts.


G. R.


Août  2012


À nous deux !

En effet, le saviez-vous ? Nous sommes à la fois uniques et deux en même temps.

Ne voyez pas dans cette information une de ces extrapolations égotiques qui si souvent guettent les humains au premier carrefour, mais bien un simple rappel. Il y a notre personnalité, et notre âme, qui porte elle aussi un nom dans l’univers, nom que certains ont la chance d’apprendre un jour.

Notre âme est, en quelque sorte, la partie la plus subtile des deux, riche d’expériences incarnées, d’une vision globale, d’une formation poussée entre les différentes incarnations... En clair, pas évident de rivaliser  avec elle du jour au lendemain. Dans ce tandem, c’est elle qui choisit un programme d’expériences sur la planète Terre pour sa propre évolution, avec comme véhicule un corps humain, et un pilote, si possible le plus docile à ce qui lui convient à elle et en fonction de ses objectifs à réaliser. Cela peut paraître très frustrant à nos personnalités qui aiment tant maîtriser, diriger, tout contrôler. Mais là, il faut bien le reconnaître, le maître du jeu, c’est notre âme. Seuls ses propres choix comptent pour elle, même si elle nous entoure de son amour presque maternel...

Soyons  francs et observons les choses différemment, sans pour autant nous brusquer nous-mêmes.

Imaginez que vous montiez dans votre voiture un samedi matin, direction la mer. Vous vous laissez emmener par un chauffeur de confiance que vous avez choisi, et au bout de 100 km, il fait demi-tour ou bifurque à gauche !

Déconcertant, n’est-ce pas ? Vous avez donné des ordres clairs à votre chauffeur,  mais lui en a décidé autrement et n’en fait qu’à sa tête! Que penseriez-vous d’un tel chauffeur ?...


Nous aborderons une autre fois l’influence de ces choix, mais aujourd’hui j’ai surtout envie de vous parler de la « nourriture de l’âme »

Apprendre à nourrir son âme, c’est aussi nourrir sa vie, son existence.

Cela contribue, certes,  à l’amour de celle-ci (cf. mes propos de juillet).

Bien souvent, on sourit gentiment devant l’excitation du chien, par exemple, quand il sait que son écuelle est sur le point d’être remplie. Observez l’humain en général, maintenant.

Supposons qu’il soit attiré par un fruit gorgé de douceur, de couleur, de sucre, de vitamines, de souvenirs, etc., et rêve de s’en délecter.

Il se précipite pour aller l’acheter, et trop souvent l’avale en faisant autre chose ou en pensant à autre chose, et… évanoui alors, le rêve ! L’exaltation s’est envolée, l’excitation de la rencontre et du partage aussi ! La joie retombe, et notre esprit part déjà en quête d’un autre objet  de désir.

Et l’humain passe encore à côté de la richesse de l’expérience, qui est, rappelons-le, liée à l’ÊTRE et non à l’AVOIR !

L’enfant, comme l’adulte, prépare dans l’effervescence sa liste pour Noël et, dès qu’il a reçu les jouets demandés, il pense à l’année prochaine. De même, les robes s’entassent dans l’armoire, la revue automobile trône sur le siège arrière de la nouvelle voiture ou sur la table de nuit… Et la sensation de manque repointe son nez avec ses valises de frustrations et de comparaisons.

Ensuite, après le manque, un tour de manivelle et revoici la quête d’un nouvel objet, la poursuite effrénée de ce qui est censé combler un nouveau désir.

Croyez-vous vraiment que votre âme s’enrichit de cet état, de ce comportement ?

Certes, l’État, lui, vous remercie, puisque la collecte de la TVA fonctionne à plein rendement.

Mais qu’advient-il du  bord de mer dans tout cela, le lieu  où le chauffeur devait se rendre?

Nourrir son âme, c’est déjà commencer par vivre autrement. Penser et agir différemment. Vivre en conscience, en harmonie, dans le calme et la sérénité.

Certainement pas dans l’effervescence du puits sans fond qu’est la dépense.

Non pas que l’on ne puisse acheter de temps en temps quelque chose dont on a envie  et se faire ainsi plaisir, mais il importe de ne pas devenir l’esclave de ce système.

N’oubliez jamais que le jour du départ, le seul élément avec lequel vous allez repartir, c’est votre âme. Alors, avez-vous envie de trimer encore longtemps ?

Vous aimez ramer durant la semaine pour vous évader dans les dépenses du samedi, ou vivre toute l’année dans un tunnel et, quand arrivent les vacances,  « j’oublie tout ; je ne pense plus à rien, je m’éclate, je suis le roi ».

Et si c’est « dur dur la rentrée », c’est peut-être parce que l’âme reste sur sa faim.

Nourrir son âme, c’est avoir comme objectif, comme un parent pour son enfant, de lui apporter le meilleur durant toute cette période où elle va continuer à grandir, à s’enrichir de connaissances et d’expériences. Une âme comprend mieux le langage émotionnel que le langage matériel. N’oubliez pas qu’elle vous aime, et qu’elle ressent profondément vos émotions, que ce soit vis-à-vis d’elle ou de la matière, plus précisément de ce que vous allez en faire, de ce que cela va vous procurer, vous apporter...

Revenons à l’exemple du fruit : avant de courir le chercher, commencez par le visualiser dans un verger, sur son arbre, bercé au gré du vent sur sa branche, douché par la pluie, réchauffé, mûri et bronzé par le soleil. Ressentez déjà son parfum, sa récolte, les mains qui le cueillent… Soyez déjà dans la joie de partir à sa rencontre dans le magasin où vous allez d’habitude, prenez conscience de la chance que vous avez qu’il soit là, à portée de main, entouré des autres qui étaient peut-être sur le même arbre, dans le même verger ; la chance de pouvoir vous l’offrir, et de revenir le déguster tranquillement chez vous en le remerciant, ou en l’offrant à ceux qui vous entourent, sans devoir en être réduit à manger une conserve  toute l’année, ou faire trois kilomètres à pied dans le désert, par exemple. Développez la reconnaissance, et toutes ces sensations qui vont nourrir votre âme, comme la musique, les parfums, le chant des oiseaux ou des dauphins, un soleil levant, une araignée qui tisse sa toile (eh oui, aussi), les prières (à ne pas confondre avec des plaintes ou des suppliques), la méditation, et j’en passe.

Q u’avez-vous mangé comme fruit tout dernièrement ?...


J’ai remarqué aussi une forme de similitude, parfois, avec  les couples d’aujourd’hui.

Certains s’intéressent à l’approche de la spiritualité, mais apparemment conçoivent celle-ci comme la recherche d’un mieux-vivre en demandant l’âme sœur, puis la voiture, puis la maison, puis l’enfant, et puis, et puis… Une fois de plus, on vit ainsi l’avoir, on quitte l’être, et les âmes s’assèchent, car  le matériel du quotidien prend le dessus.

La vie a de moins en moins de sens à travers ces schémas, qui limitent le champ d’expérience de l’âme. Car l’âme n’est pas nourrie par l’attente de l’être humain.

Et on s’étonne qu’il y ait de plus en plus de couples qui se séparent…

L’humain quitte  à nouveau le chemin de l’être pour celui de l’avoir.

Maintenant que j’ai tout, en fait, je ne suis pas heureux. Bizarre, je n’y comprends rien !

Alors, dans cette fuite éperdue en avant, que puis-je encore faire ? Que me manque t-il encore ? À côté de quoi suis-je donc passé ?

Le fil de la vie équilibrée est comme  la corde du funambule.

Tel  l’amour, ÊTRE en équilibre à chaque pas dans son quotidien.

Je vous invite à réfléchir, à méditer pour certains sur les questions suivantes :

Est-ce que je prends le temps de développer cette relation bien particulière  avec mon âme ?

Qu’est-ce que je choisis : faire ma vie ou être en vie ?

Avec quel  acquis (et quelle en sera la nature)  vais-je repartir à la fin de cette existence (une fin qui arrivera peut-être demain, qui sait ?).

Ou,en d’autres termes, qu’est-ce que mon âme va ramener en cadeau à sa famille d’âmes, à partir de cette expérience terrestre ?

À suivre…

Ah, j’oubliais. J’ai une bonne nouvelle pour vous. Si vous n’y arrivez pas ou ne prenez pas le temps d’intégrer et d’expérimenter pleinement, rassurez-vous : vous reviendrez à nouveau avec elle dans une autre vie, une autre incarnation, prochainement.

« Quoi ! Une punition ? » penserez-vous peut-être. Ah, quelle curieuse manière de voir les choses ! Non, pas du tout. Seulement une opportunité de réussir cette fois ; à moins que ce soit la prochaine fois ? Tout dépend de vous.

Je vous souhaite le meilleur à travers le vécu de cette connivence avec votre âme.

C’est si gai, et ne croyez pas que cela se vit à des milliers de kilomètres de vous. Votre âme est déjà en vous et tout autour de vous !

Bonne route (sans bouchons).


Avec toute mon amitié.


G.R.


Octobre 2012


La gratitude

J’ai envie, en cette journée ensoleillée du Vaucluse, de vous parler de la Gratitude. Cette grande dame de la Gratitude, avec ses titres de noblesse.

Je continue à penser et à constater que l’humain ne vit pas réellement en conscience tout au long de son quotidien. Et je continue à croire qu’il n’a pas réellement conscience de la valeur actuelle de son existence.

Cela me semble bien dommage d’attendre, comme beaucoup le font, ses dernières minutes ou ses dernières heures (ou journées) de vie pour en prendre conscience, ou d’être devant un peloton d’exécution ou dans ce genre de situation extrême pour que cela finisse par venir vraiment frapper notre esprit.

Et cette absence de conscience se manifeste justement, en premier lieu, par cette absence totale ou quasi totale de gratitude vis-à-vis de ce temps de vie que nous avons choisi, ne l’oublions pas, et qui nous a été octroyé (la grâce de l’incarnation).

Nous sommes alors tel le voyageur dans un train, regardant les paysages qui défilent à travers la vitre de son compartiment ou celle d’un couloir, tandis que ce train ne prend même pas le temps de faire arrêt dans certaines gares. Et ce voyageur sur la ligne de sa vie prend l’habitude « étroite » de contempler avec des œillères certaines scènes de son existence, les différents acteurs de ces pièces de théâtre, se sentant parfois aussi coresponsable ou irresponsable face à certaines situations, impuissant par rapport à un vécu qu'il subit, se sentant enlisé, parfois victime ou bourreau des autres, mais sans jamais, à aucun moment, ou si peu, prendre un temps de recul pour voir différemment ce qu’il vit et ce qui se vit autour de lui, pour sortir du jeu de rôles de ces pièces existentielles.

Or, seul ce recul peut permettre à l’humain d’y voir plus clair, comme lors d’une retraite, car ce n’est pas en restant le nez sur le mur d’une maison que l’on découvre celle-ci. « C’est évident ! » me direz-vous. Certes, je suis d’accord avec vous, mais combien de fois au cours de votre vie prenez-vous ce recul, au lieu de rester le nez dedans, heu, pardon, le nez devant. Et je doute fort que votre mental puisse vous aider efficacement sur ce coup-là.

Or, la gratitude vient avec ce recul.

Le top pour moi est d’arriver régulièrement à monter au balcon du premier étage, de se voir passer dans la rue accompagné du cortège de notre quotidien. Autant vous dire, rien à voir avec le narcissisme.

La gratitude se vit dans un temps de repos après une vision éclairée afin de ne pas la limiter. Cela peut prendre juste quelques secondes avec l’habitude.

Ces derniers temps, combien de fois avez-vous pris conscience du cadeau qu’est la vie ? Et ne commencez pas à me dire : « Oui, mais moi je vis ceci… Moi, j’aimerais que cela change… Moi, j’aimerais ça en plus et ça en moins… » Trop facile et totalement faux ! Désolé !

Vous créez votre existence, vos actes et vos pensées créent constamment votre quotidien, votre âme a choisi des expériences pour grandir et elle vous sait capable de les vivre, de les surmonter et de les dépasser. Combien d’entre vous appellent la vibration de votre âme, de vos guides pour vous soutenir ?

« Ah,  mais je ne sais pas comment faire ». Alors, si ce n’est pas un faux fuyant facile, un subterfuge du mental égotique, rapprochez-vous de l’auteure Danielle MEUNIER, elle organise parfois des stages sur le sujet (voir son site : wwwdaniellemeunier.be).

Et ne sautez pas à pieds joints sur les termes « parfois » ou les « dates » ou le « prix » demandé. Vous ne retombez jamais sur vos pieds à ce rythme-là, et la vie vous semblera parfois un « calvaire, une punition, un exercice fatiguant », pour reprendre des termes que j’entends souvent.

Or, la vie est magnifique. Il faut juste parfois la comprendre, rouler avec comme avec une voiture confortable sur une route sinueuse, apprécier la tenue de route comme l’effet grisant de l’accélération contrôlée à la première ligne droite ; quitter vos chemins de traverse ; cesser de vous embourber ; commencer à vivre et à ressentir les fruits de la Gratitude.

Puis-je vous rappeler que c’est vous qui avez demandé à vivre cette existence ; certes, c’est plutôt votre âme, mais votre âme fait partie de vous comme vous faites partie de votre âme. Et ne commencez pas à dire, comme certains adolescents : « Mais moi, je n’ai pas demandé à venir ». C’est plus facile et peut-être plus lâche que d’assumer et de chercher à grandir, car la vie est un chemin d’évolution, si on prend conscience que « qui n’avance pas, recule ».

Je vous souhaite d’apprendre avec Danielle Meunier à vous connecter à la vibration de votre âme, et à ressentir sa joie d’être là avec vous. D’abord, vous ne vous sentirez plus jamais seul, si tel est déjà parfois votre cas, et vous tisserez ainsi une relation privée d’amour et de reconnaissance à travers une union d’amour sans égale. Ceux qui le vivent déjà savent de quoi je parle, mais cette relation privilégiée est là qui vous attend, dans une ouverture de cœur grandissante et, certes une reconnaissance, une gratitude infinie de vivre cette relation.

Apprenez à quitter ce stress quotidien de la tête dans le guidon sur le circuit de votre quotidien : « Mais quand cela finira-t-il donc, cette course à la crèche, ce stress du parent durant la période des examens, à croire d’ailleurs que c’est lui qui va les passer, ces impôts à venir, et j’en passe, des vertes et des pas mûres. Ce n’est pas la vie tout cela, désolé. Votre âme n’en à rien à quiquer de cette manière de vivre et de percevoir les choses. Bien sûr que tout ceci existe, bien sûr que cela fait parfois partie de notre quotidien. Il ne s’agit pas de nier tout ceci, il s’agit de voir et de vivre les choses différemment, et de développer la gratitude dans l’essence même de chaque action.

Le vainqueur de l’étape se retrouve avec une forme de réussite « sportive », dirions-nous, et se prépare déjà à celle de demain. Celui qui a pédalé à son aise en bordure de champs de lavande se retrouve avec… rien du tout, la réussite de… rien du tout et se prépare demain à…. rien du tout, car il est déjà dans la gratitude de ce qu’il va recevoir, remercie déjà pour ceci, et se réjouit déjà de vivre chaque expérience et de la partager avec son amie fidèle : son âme. C’est une tout autre manière de vivre, et rien ne vous empêche non plus de l’intégrer dans une activité sportive…Tout dépend en fait de votre motivation, de ce que vous attendez, de ce que vous voulez gagner ! Avec quoi souhaitez-vous remplir la coupe ?

Par rapport à  la gratitude, l’humain est bien souvent comme un enfant, qui réclame régulièrement l’un ou l’autre cadeau, et qui, dès qu’il l’a reçu ou se l’est approprié, n’a même pas pris le temps de remercier, de jouer avec ou d’en profiter pleinement que déjà il est happé par mille autres désirs que cette société moderne se fait un plaisir de lui agiter sous le nez (ce qui crée si efficacement le sentiment de frustration que l’on observe chez beaucoup de jeunes actuellement, mais nous y reviendrons une autre fois). Alors, très franchement, si vous étiez le parent de cet enfant, comment réagiriez-vous au moment même et dans le futur ?

Et, comme la vie est un cadeau inestimable, je le répète, prenez-vous le temps d’envoyer régulièrement dans l’univers une pensée de remerciement, de gratitude d’être en vie, de vivre la vie, ou estimez-vous que c’est normal, ou ceci ne vous effleure-t-il même pas l’esprit ?

Attention, il ne s’agit pas de se juger, ni d’être dur avec soi-même. Il s’agit uniquement d’ouvrir sa conscience, et éventuellement de rectifier le tir, car vous avez tout à y gagner, croyez-moi.

Je répète souvent que le plus difficile, bien souvent, ce n’est pas de le faire, mais de penser à le faire. Si vous êtes dès lors comme moi, parfois, voici un petit truc : utiliser un « pense-intelligent » (je n’aime pas le terme « pense-bête ») qui peut être un objet, une image, peu importe, mais qui me cause (n’ayant ainsi rien à justifier à autrui) et que je change régulièrement de nature et de place, afin de toujours le voir réellement, l’habitude rendant aveugle dans ce domaine (et s’il n’y avait que ce genre d’habitude  !)

Dernièrement, je plonge à la tombée de la nuit entre les vagues de mes draps, et mes oreilles sont interpellées par le cliquetis des gouttes d’eau qui pianotent et glissent sur les tuiles rouges du toit de la maison. Et je suis plein de gratitude envers cette existence, de pouvoir encore et encore entendre cette musique tout en étant au sec, au chaud, confortablement allongé dans ce lit douillet, tandis que d’autres, comme le chante si bien Francis Cabrel, tentent de s’envelopper dans des cartons, un canif à la main, cherchant à se protéger des lueurs des voitures qui sillonnent le périphérique dans un bruit répétitif et lancinant.

La gratitude est un très vaste sujet, un champ de fleurs qui ne demandent qu’à délivrer leurs parfums et à dévoiler le charme de leur forme. À chacun sa cueillette.

La gratitude pour l’être aimé auprès de vous, ou pour cette future rencontre (attention encore, n’oubliez jamais que la pensée crée. Alors, si vous êtes seul en ce moment, ou (dirais-je) mal accompagné selon vous, quelle pensée vient de surgir en lisant ces lignes ? Et parfois l’humain s’étonne que rien ne change pour lui, qu’il ne soit pas entendu, que ses guides soient « sourds », que la vie soit « dure et injuste », que « Dieu soit injuste » pour reprendre ses termes). Mais même le vélo s’apprend, et cessez de penser que si vous tombez, c’est systématiquement la faute des autres, de la route, du vélo, etc. Parfois oui, parfois non, mais ceux qui sont persuadés qu’ils vont tomber…tomberont presque à coup sûr. Ah, la puissance de la pensée ! Encore un autre champ.

Il y a aussi, par exemple, la gratitude envers les enfants, les animaux domestiques, votre femme de ménage, les animaux qui offrent leur vie pour vous nourrir. Idem pour le monde végétal. Au fait, au passage, vous mangez ou vous engloutissez ! Nous reparlerons de ceci aussi une autre fois, car la nourriture est un élément extrêmement important pour l’humain. C’est la vie, aussi. Tout comme l’air.

La gratitude de vivre en paix. Rien que cela. Demandez à ceux qui ont connu la guerre, la faim, la violence physique, morale, mentale, émotionnelle, et vous verrez que votre triste sort existentiel (si toutefois vous vivez cette sensation) va s’alléger considérablement. Demandez à ceux qui ont survécu, ce qu’ils pensent de la Gratitude.

Je vous invite simplement à le faire, c’est tout, et seulement si vous le désirez. Personnellement, je ne veux rien et n’attends rien de vous. Je souhaite tout simplement vous aider. Vous aider à mieux vivre, à changer en douceur une certaine vision des choses, à changer votre existence pour une expérience et un acquis encore meilleur. Vous permettre de vivre une expérience hors normes, bien souvent inconnue. Et prendre conscience de la différence passe aussi parfois par la comparaison.

Un dernier cas concret, en guise d’exemple, pour terminer :

Il pleut, et je m’entends bougonner de l’intérieur (j’ai omis de vous dire que, moi non plus, je ne suis pas parfait. D’ailleurs, si c’était le cas, je pense que mon âme serait en train d’expérimenter un autre plan de conscience et qu’elle aurait clôturé son expérience terrestre!), car j’ai prévu de tondre aujourd’hui. Puis je mets en application immédiatement ce que je tente de vous enseigner. Et là, le miracle (je le vois comme tel) s’accomplit. Je commence simplement par rendre grâce à cette pluie, et le reste s’enchaîne. Je partage la joie des plantes et des arbres à recevoir de l’eau, la même joie lorsque j’ai soif et qu’il m’est possible de me désaltérer. Je prends conscience de la beauté de ce paysage verdoyant qui ressemble plus à la Suisse qu’au désert, avec la poussière en moins. Je remercie cette eau qui va alimenter les nappes phréatiques, les abreuvoirs, les bassins, etc. Et, ô surprise, mon état d’être, mon état d’esprit change totalement à travers cette gratitude qui se porte déjà sur une toute prochaine journée ensoleillée où je vais pouvoir tondre et rendre le jardin encore plus beau. Et cette gratitude m’emplit de joie, et je dois observer en toute humilité que mon humeur et mon comportement changent radicalement. Je ne connais pas, à ce jour, une méthode aussi radicale, rapide et facile pour vivre une telle transformation.  Essayez, vous verrez. Le vécu bascule immédiatement, s’inverse. Ce qui cause de la peine, ce qui gêne ou énerve, se transforme en légèreté, lâcher-prise, bonheur de profiter immédiatement de la vie dans toute sa pureté et sa simplicité, qui de plus m’enrichit comme par magie. Alors, entre ces deux cas de figure, lequel choisissez-vous de vivre ?

Je suis plein de gratitude pour cette grande dame, la Gratitude.

Elle transforme et embellit ma vie.

Comment ne pas l’inviter à faire un pas de danse à la moindre occasion ?


Avec toute mon amitié.


G.R.




Décembre 2012


Le deuil.

Vous allez vous dire : « Mais que se passe-t-il, il est tombé sur la tête ou il a le cafard, cet homme ? » Eh bien, pas du tout. Rien de tout cela. J'aimerais simplement vous faire part de ma vision sur le deuil.

Certes,  quand on prononce ce mot, la première chose à laquelle on pense, c'est la situation où un proche, un enfant, un parent, peu importe, une personne que l'on connaît ou que l'on a connue, vient de faire ou a fait le passage qu’on appelle la mort, et par le fait même disparaît de notre vue, de notre toucher, de notre existence.

Bien évidemment, chez l'humain, en règle générale, c'est une période difficile sur le plan émotionnel quand un être cher, un être aimé, quitte brusquement notre environnement, nous coupant ainsi d'un contact, d'un partage affectif, voire physique.

Mais ce qui est peu développé dans notre civilisation occidentale, c’est le contact avec l’âme de la personne, de l’animal, etc., qui s'en est allée vers d'autres expériences.

Combien d'entre nous pensent ou croient fortement qu'il n'y a plus rien après la mort ? Le vide, le néant ? Informations et croyances développées à travers les quelques religions dans lesquelles nous baignons et dans lesquelles nous avons été élevés, endoctrinés.

Mais il n'en est rien.

Et, au-delà de la croyance, il y a l'expérience.

Si vous pouviez essayer de lâcher vos croyances quelques instants, et simplement commencer à développer l'expérience de demander à être en contact « vibratoire » (ce qui, certes, n'a rien à voir avec un SMS ou un contact téléphonique) avec cette âme défunte, ce qui va vous amener progressivement à ressentir sa présence, à ressentir toutes les nuances « émotionnelles »  émises par cette présence.

Et à force de développer ceci, n’ayez crainte, vous n’irez pas recontacter de la tristesse ou de la colère (même si parfois cela peut exister) mais bien souvent des vibrations enveloppantes et aimantes, des vibrations de compassion, de pardon, de compréhension, des vibrations de libération de cette charge vécue par l’âme via la personnalité pendant son incarnation. Vous pourrez, comme cela m’est déjà arrivé, ressentir intensément et partager la joie de cette âme libérée de cette personnalité et de son vécu. Ressentir une telle joie (à dissimuler quand tout le monde est triste autour de vous), je dois vous avouer que cela fait partie des expériences hors normes et inoubliables.

L’âme, généralement, lorsqu’elle est de l’autre côté, a une vision très différente, puisque plus élevée que la personnalité qui fut habitée par elle, cette personnalité ayant bien souvent manqué de contact et de guidance profonde. Parfois, certes pas toujours, pas systématiquement,  elle regrette ce que la personnalité a fait, a commis, a réalisé.

Prenons un exemple au hasard, si vous le voulez bien : l’âme incarnée dans le corps d’une femme devenue mère peut parfaitement être amenée à regretter de voir cette mère quitter un enfant ou plusieurs enfants au cours de sa vie. Mais la même âme peut aussi se féliciter d'avoir poussé et stimulé cette personnalité à le faire, de lui en avoir donné la force, permettant de contribuer peut-être ainsi à son évolution en tant qu’âme, puisqu'il ne faut pas perdre de vue que nous sommes tous ici incarnés sur cette terre pour vivre ce parcours initiatique d’évolution afin de nous renforcer à travers toutes ces expériences qui peuvent certes parfois paraître difficiles, voire incompréhensibles pour nos personnalités.

Mais là où le bât blesse, c'est lorsque la personnalité en veut à autrui.

Reprenons cet exemple, mais du côté du garçon ou de la fille qui en veut à sa mère de lui avoir fait vivre cette expérience de la séparation, de l'abandon, amenant cette mère (comme cet enfant) à vivre par le fait même d'autres expériences.

Je reprendrai encore une fois cette phrase transmise par les entités de lumière : « Mais qui êtes-vous, vous, pour juger ? »

En effet,  qui êtes-vous (l’enfant ou le voisin ?) pour juger cette femme ou cet homme qui a eu le courage de prendre une telle décision, certainement pas facile. Partir vers l’aventure, l’inconnu, d’autres expériences… souhaitant certainement le meilleur pour celle ou celui qu’elle ou qu’il laisse, partir sans savoir s’il (elle) pourra apporter son aide en cas de besoin. Croyez-vous, pensez-vous qu'il est aisé pour un parent de choisir cette séparation, cet abandon ? Pensez- vous vraiment cela ?

Pensez-vous que cela se fasse sans concertation avec soi-même, sans qu'il y ait une décision interne suffisamment importante pour lui donner la force d'opérer cette séparation, hors de l'ordinaire quand on connaît les différents liens qui relient la mère porteuse à l'enfant, par exemple ?

Avant de juger, essayez quelques instants de sortir de vos émotions, peut-être bien de colère, et essayons d’inverser les rôles quelques instants, voulez-vous ? Seriez-vous capable, vous, par exemple, de le faire si vous aviez une raison qui vous semblait plus que valable, fondamentale, pour le faire, certes ? Et ne partez pas en vrille en vous disant qu'il n'y a aucune raison valable, fondamentale pour faire vivre ceci à quelqu'un d'autre. Qu’en savez-vous réellement, si ce n’est pas là l’expression (légitime) d’une réaction, d’une colère, d’une blessure, voire même d’une peur non guérie encore à ce jour !

Mais où est l'objectivité dans tout ceci ?

N'en déplaise à l'ego, ceci fait partie du travail de l'évolution chez l'humain : accepter. Accepter de voir toutes les facettes d'une situation que vous faites vivre à quelqu’un ou que l'on vous fait vivre. Imaginez quelques instants la force qu'il faut à ce parent pour partir en laissant l'enfant, estimant peut-être que c'est la meilleure solution pour lui, pour son avenir.  Pensez-vous réellement qu'il soit si facile pour un parent de prendre le large en sachant qu'il ne pourra pas être là, si nécessaire, pour lui assurer une relative sécurité matérielle ou quiétude émotionnelle.

Bien sûr, je ne parle pas ici d'une quiétude émotionnelle profonde, car, comme vous le savez, les émotions sont la vie, et par le fait même il n'y a pas de vie sans émotions. Et elles sont bien nombreuses tout au long de nos existences, n’est-ce pas ?

Mais imaginez donc quelques instants la force qu'il faut à l'individu, père ou mère, pour quitter, laisser son enfant, pensant pouvoir lui assurer le meilleur, alors qu’il ne reçoit en retour que reproches, pensées d'abandon, de jugement, de colère, que l'âme, même après son départ, peut capter, percevoir.

Si nous revenons à l'existence même de la vibration de l'amour, ne trouvez-vous pas étonnant cette expérience de l'enfant qui juge le parent, car juger, ce n'est pas de l'amour, et la colère et la rancœur ne guérissent rien.

D'un côté, le parent pense agir au mieux, peut-être maladroitement, par amour pour l'enfant, et en échange, il reçoit énergétiquement la critique, les colères de cet enfant provenant de son incompréhension, qui bien évidemment sur un plan émotionnel est tout à fait explicable.

Alors, ce que je souhaite aujourd’hui à chacun, c’est d’essayer d’évoluer dans sa conscience. D'essayer, non pas de voir l'expérience vécue juste en face de lui avec des œillères émotionnelles, mais bien simplement d’ouvrir le plus possible son cœur, ce qui lui permettra peut-être de voir que là où tout semble incompréhensible, il y a derrière une très grande force, une très grande puissance, un très grand témoignage d'amour.

Et, à travers ces propos, je ne souhaite nullement excuser tout fait, toute forme de séparation provenant d’un adulte ou d’une tierce personne. Je souhaite tout simplement faire un arrêt sur image, comme si d’un seul coup on mettait un doigt sur l’axe d'une toupie, pour que cette toupie avec son décor qui tourne d’une manière infernale s’arrête et nous permette de faire une mise au point, de voir le réel décor, la réelle situation.

Je me rends compte, à travers mon quotidien, que très peu de personnes prennent le temps de s'arrêter pour regarder dans toutes les directions, pour essayer d’avoir une vision panoramique à 360 degrés, une vision globale, différente, voire objective, de ce qu'ils vivent et de ce qu'ils font vivre. C'est comme si vous vous arrêtiez devant une pyramide dont l’une des faces est totalement lisse, et que vous vous disiez : « Oui, et alors, qu'est-ce qu'il y a d'extraordinaire, de beau dans ceci ? », et que vous passiez à côté de merveilles sculptées sur les trois autres faces, n’étant pas positionné devant les bonnes faces, pourtant merveilleusement décorées par des artistes qui ont taillé les pierres en donnant le meilleur d’eux-mêmes. Et vous, avec cette vision limitée, vous repartez avec un point de vue peu objectif sur cette pyramide visitée, juste avec la vision d’une face, avec votre jugement on ne peut plus étroit. Et vous serez certainement dans l’incompréhension vis-à-vis d'un autre individu qui, lui, s'exclamera : « Quelle superbe pyramide, quelle belle expérience, cette visite, cette découverte ! » Et ceci se reproduit assez souvent dans la vie de chacun : ne pas prendre le temps, une vision étroite, un jugement peu objectif, un peu trop rapide,  passer à côté de l'essentiel.

Et puisque cette existence, très riche d’expériences si vous prenez le temps (si vous vous permettez) de faire le tour des quatre faces de votre existence, de chacune de vos expériences, de ne pas vous arrêter aux faits qui se présentent devant vous, avec le lot de jugements, d’incompréhension, de rejets que vous projetez sur eux, cette existence peut devenir une véritable mine d’or.

Telle est l’une des recettes pour avancer grandement à travers ce vécu terrestre, car, croyez-moi, l’âme, avec sa vision à 360°, elle, contemple les choses de façon très différente.

Alors, si vous preniez tout simplement de l’avance, de l’avance sur son résultat, de l’avance sur ses constatations, puisque c’est votre âme, c’est votre vie ? Et justement, à partir de cette compréhension, de ce changement que je vous souhaite de tout mon cœur d’essayer, voici une nouvelle vision du deuil.

Laissez l’ancien, laissez les habitudes pour laisser apparaître, pour vivre, une grande différence : le meilleur.

Encore une fois, il ne s’agit pas de croire, il s’agit simplement d’expérimenter. La croyance à ce niveau n’a aucune importance. Seule l’expérience vous apportera la force et la motivation pour continuer de par le changement que cela va apporter en vous. L’expérience enrichit, fortifie, alors que la croyance fragilise : un simple souffle de doute ou de contradiction peut la balayer très rapidement. On ne construit pas sur des croyances. L’expérience bâtit, l’expérience crée les fondations, crée la force, la stabilité.

La meilleure preuve en est que, lorsque vous créez, aucun vent de l’extérieur ne vient vous faire changer vos croyances, puisque vous avez enrichi votre propre expérience. Vous avez l’enrichissement de la constatation de la force de vos propres fondations et de cette élévation progressive, au jour le jour, de votre existence.

Ce deuil de ces habitudes va vous apporter un changement extrêmement important.

Prenons encore un autre exemple, si vous le voulez bien :

Vous avez l’habitude de vous rendre à pied, en voiture, en vélo, en bus, en train, en métro, ou par quelque mode de locomotion que ce soit, d’un point à l’autre, de prendre toujours le même circuit, de rencontrer toujours les mêmes personnes, de voir et de contempler le même paysage, bref de vivre dans et avec les mêmes habitudes.

Mais vous pouvez faire le deuil de tout ceci en vivant, en découvrant autre chose.

Et là va s’ouvrir un choix d’expériences et de découvertes qui vont mettre du piment dans votre existence, motiver, enrichir ce quotidien qui devient de plus en plus morose si vous ne le travaillez pas. Osez un autre trajet, un autre train, même s’il faut marcher un peu, une autre route, etc. : le changement, c’est la vie. L’immobilisme, la routine, c’est la mort lente. Ceci est fondamental.

Cessez de sourire ou de vous dire « oui, peut-être » en lisant ces lignes. Agissez et expérimentez !

C’est le grand charme de l’existence, la grande valeur de ce libre arbitre existentiel : le changement, la possibilité de changer, d’établir, de construire, de vivre la différence, de s’enrichir à travers toutes ces nouveautés, toutes ces rencontres.

Pensez-vous que ce changement et cette évolution arrivent en vous si vous êtes alité ? Pensez-vous réellement que cela soit possible ? Que cela se vive en étant cloué dans une maison de repos ou dans votre fauteuil ou dans un hôpital ? Alors, si vous êtes encore en bonne santé, si vous avez cette possibilité d’être libre et en pleine possession de vos moyens, sachez en profiter. Qu’attendez-vous ? Qu’il y ait encore plus de nuages qui passent au-dessus de votre tête !

Je n’ose même pas vous demander si vous prenez le temps parfois de les regarder ! Alors, bougez !

Qu’attendez-vous réellement ? Êtes-vous accro à la routine du métro-boulot-dodo ?

Tout ceci ne sera que points de repère extérieurs, mais vous pouvez passer à côté de l’enrichissement de tout ce qu’il y a à l’intérieur, à travers ces expériences, entre elles et dans chacune d’elles.

Et avant de douter, commencez donc par expérimenter.

Mon père, dans ses grands moments de sagesse, me disait toujours : « Comment sais-tu que tu n’aimeras pas ceci alors que tu n’as même pas commencé par essayer ».

Une astuce sympa et concrète : en voiture, branchez votre GPS, et lors d’un déplacement privé où la marge temporelle est un peu plus flottante, essayez la sortie précédente d’une autoroute, la première à droite dans un village, etc. Je vous y encourage, car c’est quelque chose que j’essaye très souvent.

On ne se perd jamais avec un GPS, et on découvre plein de nouvelles choses. Et le jour où votre trajet habituel est barré, il n’y a plus de panique, de retard, vous surfez sur la connaissance de votre expérience antérieure.

Faites donc aussi le deuil de ces habitudes du quotidien. Faites le deuil de cette vie de robot. Faites le deuil de ces habitudes conditionnées, sans surprises, automatisées, sans couleur et sans vie. L’automatisation dans toute son horreur, certes a priori sécurisante pour certains, mais qui vous enferme comme une mouche dans un bocal en verre, un espace limité des perceptions et des découvertes. Votre vie, dans son champ de vision et d’action, se limite-t-elle à ce bocal ?

C’est la très grande chance de l’humain par rapport au robot : celle de pouvoir penser, réfléchir profondément, agir, changer, une possibilité bien supérieure à celles du monde animal.

Ne perdons pas de vue que le règne humain est généralement une expérience qui succède à celle du monde animal, toujours afin de poursuivre cette évolution de l’âme qui nous habite.

Alors, les plus réfractaires me diront peut-être : « L’âme, toujours l’âme, vous n’arrêtez pas de parler de l’âme, mais moi je vis dans mon quotidien avec mes problèmes, mes soucis, mes préoccupations,  alors vous savez, l’évolution de mon âme !… »

Je comprends, je comprends et je compatis, car nous passons tous par là à un moment ou un autre. Nous connaissons tous ces moments de révolte et de dérision.

Mais, vous savez, la vie pour moi, c’est très simple. C’est presque comme au restaurant.

Vous avez l’entrée, le plat principal, le dessert. Alors, vous pouvez certes manger la même chose tous les jours, comme vous pouvez avoir aussi le plaisir de découvrir, de goûter, une entrée différente, un plat principal avec aussi ses variantes, et puis une autre forme de cerise sur le gâteau. Vous pouvez, certes, vous satisfaire du tarif relativement bas de la cantine de votre société comme vous pouvez aussi vous accorder un tarif, autrement dit une dépense plus élevée en allant au restaurant et profiter ainsi d’un cadre esthétiquement raffiné, d’une ambiance plus agréable.

Et qui vous a dit que vous deviez aller au restaurant tous les jours ? Et, en toute honnêteté, si vous faites le point avec la vision rétrospective de votre existence, quel est votre meilleur souvenir (ou quels sont vos meilleurs souvenirs) dans ce domaine ? Est-ce un repas à la cantine, ou est-ce un repas lors d’un séjour dans une salle de restaurant ? L’exemple est simple, mais la vie, c’est la même chose, le quotidien, c’est la même chose. Vous pouvez faire le deuil de ces habitudes, de cette routine, et vous offrir un monde différent. Et ne venez pas me dire « Oh, mais cela coûte cher d’aller au restaurant », car moi, je ne vous parle pas de ça, je vous parle de l’enrichissement à travers l’expérience.

Si vous mangez à la cantine toute la semaine, pour autant bien sûr que vous en ayez la possibilité, mais que de temps à autre vous vous offriez un très beau repas, et surtout une bonne ambiance, une belle décoration, et plus que tout un beau souvenir ! Et c’est ce souvenir qui va vous enrichir.

Paradoxal, n’est-il pas ? S’enrichir à travers une expérience de dépense. Encore le deuil à faire d’une croyance bien établie chez l’humain.

Ce ne sont que des exemples, simples,  mais il y en a bien d’autres. À vous de les découvrir !

Ce qui est intéressant avec le recul, c’est de voir, de constater que faire le deuil, c’est la naissance à beaucoup de nouvelles choses, à maintes expériences, à une nouvelle forme de vie, d’une nouvelle vie.

Le deuil, c’est la naissance à maintes vies dans une.

Un dernier point.

Dans notre civilisation occidentale, lors d’un deuil, d’un départ, d’un décès, il y a la couleur noire, la tristesse, la rigueur. On ne sourit pas, on ne rit pas. On ne met pas de vêtements de couleur.

En Orient, c’est tout l’inverse : ce sont les chants, les rires, la joie.

Lors d’un voyage en Inde, j’ai assisté dans une rue à une foule en délire en train de porter un cercueil ouvert, un homme à l’intérieur vêtu tout de blanc, recouvert de fleurs et qui était entouré de ses amis qui fêtaient bruyamment la joie de ce nouveau départ pour cette nouvelle expérience, du moins pour son âme. Il était recouvert d’épices, de poudres de toutes couleurs, de pétales de fleurs et de parfums. Ici on ne cachait pas la mort, on exultait de joie devant ce nouveau départ.

Que ceci est loin de nos coutumes et de nos habitudes, même si elles ont une raison d’être (le noir étant une couleur de protection afin de se protéger des émotions cultivées développées par les personnes environnantes, si légitimes que soient ces émotions). Mais c’est le tableau d’une situation, d’une ambiance dramatique (aussi respectable soit-elle) et soigneusement entretenue depuis maintes générations, que nos parents nous ont transmis, ainsi que nos croyances religieuses.

Et vous me direz que c’est choquant de promener un mort aux yeux de tous, de le transporter en pleine rue.

Eh bien, ceci fait partie du charme des voyages, de pouvoir découvrir autre chose, goûter à d’autres expériences et à d’autres ambiances, à la différence. Car même si elles peuvent nous bousculer par moments, cette différence et cette observation objective sont parfois très enrichissantes.

Finalement, qu’est-ce qui est le plus choquant : est-ce de voir toute cette expansion de joie, ou une tristesse cultivée ?

Quelle est l’expérience la plus enrichissante, la plus créatrice, la plus aisée à vivre, la plus porteuse ?

Vous savez, je doute fort que ces personnes orientales envient nos coutumes, aient aussi peur que nous de la mort, du soi-disant vide ou néant qui s’ensuit.

Avez-vous remarqué que maintenant, sitôt mort, on vous emmène immédiatement ? Finis les 3 jours de deuil où petits et grands pouvaient côtoyer et apprivoiser cette image de la mort physique, évitant ainsi cette dramatisation de l’inconnu. Ces 3 jours où l’âme est encore bien présente au-dessus du corps, et peut entendre toutes vos confidences, appréciant votre présence, le respect de ses affaires (celles du défunt). Maintenant, on entend des plaintes si vous n’êtes pas enterré ou incinéré le lendemain…

Là encore, n’y a-t-il pas un deuil à faire de nos croyances, de nos habitudes, afin de vivre notre vie plus dans la paix, dans la tranquillité d’esprit.

Et selon vous, au niveau de l’expérience, qu'est-ce qui est le plus tentant : partir dans un champ rempli de joie et de couleurs ou rempli de tristesse et de noir…

Ce que je constate aussi de plus en plus, c’est que, malheureusement, beaucoup de personnes que je rencontre sont déjà dans le deuil, sans même s’en rendre compte d’ailleurs. Le deuil de l’existence, le deuil de leur existence. Elles vivotent parce qu’elles sont là,  ne sachant pas trop toujours d’ailleurs pourquoi elles sont là, ne sachant pas non plus toujours très bien ce qu’elles vont faire de leur vie. Elles ne sont pas toujours conscientes de leur existence et de leur chance de pouvoir vivre celle-ci, se demandant bien pourquoi elles vivent toutes ces expériences, à quoi d’ailleurs celles-ci servent si ce n’est à leur casser les pieds, à leur empoisonner l’existence, et quelle existence ! Bref, je pourrais développer, mais pour faire court : de véritables morts-vivants (au risque de choquer certains d’entre vous, ce qui n’est pas mon but).

Paradoxal dans les termes, car un mort ne vit plus, au fait.

L’humain vit-il réellement sa vie, son incarnation, vit-il et développe-t-il ses expériences, s’enrichit-il de tout ceci ?

À peine a-t-il commencé ce parcours qu’il est déjà dans le deuil de celui-ci (trop long, trop dur, trop contraignant, trop changeant…). Mais, je le répète, le deuil, c’est précisément l’ouverture au changement.

Prenons les couples actuels. Le couple est à peine formé, par exemple, qu’il commence déjà à se demander si la relation va durer.

Typiquement humain, mais très loin d’être drôle.

Comme j’en ai déjà parlé dans l’amour, la relation se construit et s’enrichit au quotidien.

Vous n’avez pas 20 ans que vous pensez déjà à choisir un notaire, car « on ne sait jamais » !

Alors, dites-moi, quand vivez-vous l’instant présent?

À peine commencez-vous à marcher dans cette existence que déjà vous balisez votre chemin ! Les mêmes qui me diront : « Oh, la mort, on a bien le temps d’y penser » ! Sérieusement, prenez-vous le temps de vous regarder, de vous observer, de contempler votre existence, de voir ce que vous en faites ? Permettez-moi d’en douter parfois,  à voir comment vous la disséquez parfois, la manière dont vous la construisez !

Mais il n’est jamais trop tard pour changer !

Alors, si vous pouviez dès demain commencer à faire le deuil de cette existence qui vous pèse parfois et naître, renaître ainsi à une nouvelle forme de vie, ce serait merveilleux. Je vous le souhaite sincèrement. Et n’oubliez pas cette règle : si vous voulez que le monde, que les gens changent autour de vous, commencez par changer vous-même. Tous ceux qui ont expérimenté sont en accord avec cette règle universelle.

À votre tour peut-être de l’expérimenter maintenant !

Naître, renaître à une nouvelle vie, n’est-ce pas le plus beau cadeau que vous pouvez vous offrir en cette fin d’année, de fêtes.

Eh bien, si vous vous décidez, vous n’aurez pas perdu votre temps en lisant ces lignes, ni moi en les écrivant.

Et pas d’illusions. Cela se cultive au quotidien, au jour le jour. Cela ne se vit pas du jour au lendemain. Cela s’enrichit comme une plante que l’on arrose tous les jours. Il n’y a pas de baguette magique. Cela se construit. Comme pour une récolte, on commence par planter la graine (de vie), on l’arrose d’eau, d’amour, d’énergie fortifiante (le soleil), on l’encourage, on la stimule, on la remercie d’être là, et on a le bonheur de la voir grandir, à moins que vous ayez choisi aussi de vivre l’absence de vision. Le plaisir de la voir s’épanouir, de vivre ses cycles, d’être présent auprès d’elle, car beaucoup de choses sont cycles de vie sur cette planète (comme les saisons, les différents stades de l’humain quand il grandit, etc.).

Demandez-vous à quoi sert votre existence si vous vous ennuyez ? Si vous vous embêtez, si vous êtes dans la peur du lendemain ?

Si vous vous dites : « Oh, cela ne sert à rien, inutile même d’essayer ? »

À quoi sert votre vie si vous ne vous amusez pas, si vous ne prenez pas le temps de voir tout ce qui est beau autour de vous, et votre propre contribution à tout ceci ?

Et si vous êtes un fanatique du journal télévisé, prenez le temps d’écouter cette chanson de Michel berger : Débranche tout et revenons à nous. Un véritable hymne à la vie, à une nouvelle vie. 

Et si vous recevez, que donnez-vous en échange, quelle est votre contribution à cette progression d’amour et de beauté de l’existence,  au niveau de tous les règnes qui vous entourent, humain, animal, végétal, minéral ? (Creusez-vous un peu s.v.p., je ne vais pas tout vous souffler).

Alors, mort-vivant ou bâtisseur de l’existence ?

Vous faut-il une claque sur les fesses comme le bébé pour justifier, montrer, donner la preuve que vous vivez ? Ou attendez-vous votre dernier souffle (de vie) ?

Alors, en cette fin d’année,  je vous souhaite le meilleur, je vous souhaite les plus beaux deuils !

Faites le deuil aussi de toutes les choses que vous n’avez pas aimées, ou pas eu le temps de réaliser encore cette année. Rien n’est perdu, de toute manière !

Surtout : n’attendez pas. On ne vit qu’une seule vie à la fois, et l'essentiel, c’est d’être heureux.

Bien sûr, tout le monde connaît cette évidence, mais on l’oublie si souvent, sur cette toupie existentielle infernale, si on ne prête au temps le temps de la freiner.

S’il y a encore quelqu’un en vous, bien évidemment.

Au fait, êtes-vous encore vraiment vivant ?

Un peu provocant ! Oui, je sais, mais la provocation amène parfois le déclic chez certains, et ceci n’est-il pas le plus important, tout compte fait !

Ce texte est un peu long, j’en suis conscient, mais vous avez les fêtes pour le lire et le relire, et il est si court à lire par rapport au changement à vivre. Mais le détour en vaut la chandelle (peut-être de votre sapin), je crois, et j’aime bien cette croyance.

Joyeux Noël, qui n’est pas qu’une période de cadeaux, mais bien de paix, le plus important (même si j’adore aussi les cadeaux) et bonne année à vous.

Portez-vous bien.


G.R.



Mars 2013


Avec le printemps, je sors enfin de mon hibernation, tel un perce-neige, car côté neige, ce fut l’abondance cette année en Belgique. Pour vous, je ne sais pas !


Le besoin de reconnaissance.

D’où vient chez l’humain ce besoin de reconnaissance ?

D’un vide en lui, conscient ou inconscient, en rapport avec son existence et sa raison d’être, d’un manque d’amour de lui et en lui plus ou moins important, connu et inconnu, de la non-reconnaissance de lui-même, du non-amour de lui-même, et de cette dépendance perpétuelle à l’extérieur et/ou à l’entourage.

Exister, pour lui, c’est être reconnu par l’autre, les autres. C’est sa raison d’être, subtilement cachée, sa raison d’exister en somme !

Ce mode de pensée vient de la nuit des temps, de ces profondes racines ancrées en nous, avec cette notion de meute et de hiérarchie sociale.

Mais le fruit, lui, sur sa branche, ne se compare pas. Pas plus que la fleur…

L’objectif à atteindre : être tout simplement avec notre complétude incomplète. Reconnaître qui nous sommes, ce que nous sommes réellement, affirmer notre identité en l’état, et surtout l’aimer et nous aimer. L’objectif, c’est aussi d’accepter toutes les différences sans les juger,  mais de les accueillir comme on accueille notre enfant (intérieur), avec tout notre amour. Cet enfant est différent des autres dans sa classe, mais peu importe, on l’aime comme il est,  déjà parce que c’est le nôtre, le fruit de nos entrailles, la résultante d’une union consentante, une petite partie de nous, de notre patrimoine génétique, même si, certes, aucun enfant ne nous appartient (j’en profite pour vous suggérer la lecture de cet ouvrage très intéressant, Libres enfants de Summerhill (si on le trouve encore).

Nous reconnaître et accepter toute différence sans la juger, car il n’y a pire poison que la comparaison.

J’ose à peine imaginer la pauvreté de l’existence s’il n’y avait autour de nous que des copies conformes à nous-mêmes. Adieu la richesse de la diversité, et bonjour l’ennui de l’uniformité. C’est justement cette différence qui donne ce piquant à l’existence, cette richesse possible à travers l’échange, le partage. Imaginez que toutes les personnes autour de nous soient des copies conformes de nous-mêmes. Quel ennui ! Et ne laissez pas votre ego vous chuchoter dans le creux de l’oreille « Oh oui, merveilleux ! ».

Imaginez que toutes les pommes sur les étals des marchés aient la même forme, la même couleur, le même goût ? Bon appétit.

Certes, si les végétaux ne se comparent pas entre eux (bien trop occupés à réaliser leur passage existentiel sur Terre) et ne se jugent pas, le libre arbitre de notre existence nous permet néanmoins de vivre la comparaison, l’attirance. Mais là, il y a encore du chemin à parcourir entre l’attirance et le besoin de reconnaissance.

Demandez-vous pourquoi vous ressentez le besoin de cette reconnaissance (sans forcément la souhaiter) . Quelle est ou quelles sont la ou les partie(s) de l’autre qui semblent vous manquer ?

L’ironie cachée, c’est que l’autre, lui aussi, a bien souvent ce genre de vécu, de sentiment à votre égard, sans le laisser paraître. Mes nombreuses consultations thérapeutiques m’ont discrètement apporté ce constat pendant des années.

Qu’est-ce qui vous amène donc à vous sentir dévalorisé, inférieur, différent, incomplet, et je ne sais quoi d’autre encore ? Et vous, prenez-vous le temps d’aller voir ceci, ou continuez-vous à traîner cette charge karmique quotidiennement, estimant finalement qu’elle ne vous empêche pas d’avancer ! Mais dans quelles conditions, au juste ?

Cette quête de l’idéal est une quête sans fin, à fonds perdu, sans intérêt, sans rien de porteur, et surtout blessante, comme l’autoflagellation. Car le manque est un déséquilibre dans cette balance existentielle qu’est la Vie.

Or, la Vie, la belle vie, c’est vivre tout simplement dans l’équilibre. Et le « déséquilibré », si vous me permettez ce terme, fera tout ce qui est en son pouvoir (et en son malaise) pour vous maintenir subtilement dans ce déséquilibre, car à travers votre malaise, il ne saura que mieux vous diriger et vous manipuler par des jeux et des attitudes malsaines, évitant aussi que vous vous transformiez en miroir pour lui. La pomme ne redoute pas le ver, mais la pomme saine n’en a pas réellement besoin. Au fait, que choisissez-vous, vous ?

Si cette recherche de l’équilibre vous semble difficile à gérer par vous-même, faites-vous aider par un thérapeute que vous ressentez. Mais, s’il vous plaît, ne commencez pas à vous sentir inférieur à lui.

Vous savez, si tel était le choix du créateur, peu importe son nom, il nous aurait faits tous égaux et identiques en conséquence. Ce n’est pas le cas, que je sache, car il sait bien que la pluridiversité est un facteur d’évolution, parfois d’introspection, mais jamais d’involution, comme de travailler sur soi et avec les autres.

N’est-ce pas merveilleux ? La vie est une grande pièce de théâtre, où chacun est différent, avec son rôle à remplir. Et les applaudissements seront, de toute manière, pour tous. Fondamentalement, rien ne vous empêche de changer de pièce, de théâtre, sauf si vous vous sentez victime, bien évidemment. Et ne vous jugez pas en ce cas, et surtout ne vous comparez pas. Rien n’est grave (tout se soigne… je plaisante !), tout est mouvance.

Cette approche idéaliste a déjà été mise en oeuvre par certains idéologues fanatiques, tant religieux que politiques, et il n’est pas difficile de voir ce que nous avons côtoyé, par moment, au fil des siècles.

N’y a-t-il pas aussi chez l’humain, lorsqu’il touche à ce besoin de reconnaissance, une peur du jugement, d’une mise à l’écart, voire du rejet total ? Qu’en pensez-vous, honnêtement ?

Et puis, réellement, que savez-vous vraiment de celui que vous enviez ? Assistez-vous discrètement, telle une petite souris dans sa poche, sans faire de trou, à ce qu’il vit, à ce qu’il pense, à ses actions, à ses comportements en public et en privé ?

Suggestion : et si vous passiez à la reconnaissance de votre âme ? Voilà bien un besoin de reconnaissance nourrissant. La reconnaissance en conscience de votre être, de sa raison d’être, le bonheur pour votre âme de vivre une ou plusieurs missions choisies par elle tout au long de cette incarnation, même si vous ne les connaissez pas. De toute manière, quelle importance, car ce qui nourrira, non point votre ego, mais votre cœur, c’est tout cet amour qu’elle vous transmettra via celui-ci, sa reconnaissance de lui permettre de vivre ceci. De la pure nourriture céleste, croyez-moi, et pas besoin d’être déraciné ou d’être un drogué du spirituel pour ressentir et vivre pleinement ceci.

Vivre son incarnation afin de pouvoir spiritualiser la matière, ancrer dans l’amour ce qui est en haut, en bas ; cela ne se lit pas uniquement, cela « s’agit ». Au revoir et bon travail.

Avec toute mon amitié.

Portez-vous bien.


G.R.


Juillet 2013


Quelle est votre valeur ajoutée ?

Un matin, je suis en train de déambuler sur un marché provençal, baigné dans un accent inimitable, choyé et caressé par la douce chaleur de mon ami le soleil, sans grillons ni cigalons, car nous sommes en ville cette fois, mais peu importe. Une diversité de sensations ravit mes cinq sens. Je vous laisse imaginer et vous invite à découvrir cette belle région française : la Drôme provençale.

À une échoppe, un homme propose des foulards. Tel un magicien, il les déplie, les replie, les enroule autour de son bras, de votre cou, vous explique sa collection actuelle et ses choix, et la raison de ceux-ci pour sa prochaine saison de création, les différents modes de tissage, les différentes matières, les différents types de fabrication, de façonnage. C’est clair, nous sommes bien loin de la fabrication à la chaîne à la chinoise. Ses yeux rutilent de joie à travers ce partage. Bien sûr qu’il doit vendre pour vivre, puisque c’est son métier avant tout. Mais il offre : il offre le goût de ses choix, le goût des couleurs, le goût du beau, son dynamisme, sa vie, son entrain, sa créativité. Il fait partie de ces rares personnes qui vous sourient et vous disent bonjour en vous voyant arriver, et au revoir, même si vous ne lui achetez rien.

En fait, il vit sa vie. Il la vit le mieux possible parmi ces visiteurs qui vivent la crise, selon eux, qui en fait sont en crise avec eux-mêmes, selon moi. Ils viennent du nord de la France, de Belgique, de Hollande, d’Allemagne. Ils rencontrent de la chaleur, l’air sec, la détente méridionale, et comme si cela ne leur suffisait pas, ils viennent quelquefois, mais de plus en plus souvent malheureusement, répandre avec eux leur stress et leurs remarques ou attitudes parfois désobligeantes sur ces gens qui attendent avec impatience de les voir venir car ils savent que la saison commerciale, la saison touristique commence à la mi-avril et se terminera vers la fin septembre, leur laissant, le reste de l’année, du temps pour créer, nous surprendre, nous éblouir. Ils gardent le sourire malgré toutes ces attitudes incompréhensibles et ces critiques parfois virulentes à voix haute de la part des nouveaux venus, trouvant très souvent tout ce qui est proposé trop cher, sans avoir réellement d’arguments et de point de comparaison sérieux, cherchant à faire baisser les prix pour n’importe quelle raison (à condition toutefois qu’on ne touche ni à leur salaire ni à leurs privilèges à eux, bien évidemment). Quand ils ne regardent pas ce marchand comme s’il était un voleur, alors qu’en France, l’affichage des prix est obligatoire (eh bien non, que croyez-vous, ce n’est pas à la tête du client ici !). On ne regarde pas la taille, on ne regarde pas le support, la qualité, la rareté. Non, on critique et on cherche surtout à faire baisser le prix. On ne regarde pas non plus la teneur en argent, ni en or, ni le travail réalisé (je pense ici à une créatrice de bijoux et de minéraux au stand juste à côté de notre vendeur de foulards). On ne prend même pas en considération les connaissances de cette personne, qui a suivi pendant des années des cours de gemmologie.

Alors, entre eux, ces artisans commencent même à émettre l’idée d’un recyclage professionnel. Ah, certes, si vous ne faites pas partie des gens qu’ils respectent, de leurs amis, ils ne viendront pas en parler devant vous, fierté humaine oblige, ce qui est normal.

Alors, je ne peux m’empêcher de me demander intérieurement ce que deviendraient ces régions tant aimées par toutes ces personnes, sans le charme de ces marchés provençaux qui font courir maintes d’entre elles. Puis la question primordiale me traverse la tête – et si chacun de nous pouvait se la poser aussi : quelle est ma valeur ajoutée, celle de ma participation sur Terre ? Pour l’artisan créateur, la réponse à cette question va de soi. Mais ce touriste en crise, qu’apporte-t-il ? Quelle est sa valeur ajoutée à lui ? Et je ne parle pas ici de la notion de l’achat, de l’argent. Est-il réellement conscient de son attitude et des éventuelles résultantes? Est-il conscient qu’il empoisonne, tout en s’empoisonnant lui-même, cet entourage et son entourage, comme un herbicide qui altérerait cette nourriture artistique ? Après la mort des saltimbanques, la disparition progressive des cirques (je mets bien évidemment de côté la captivité des animaux), est-ce le tour des artisans créateurs ? Le marché provençal est comme une oasis dans le désert, un puits où on se retrouve pour siroter le pastis, mais surtout l’élixir de vie…

Lors de votre prochaine visite, offrez à ces artisans le meilleur de vous, la confiance en la vie, la confiance en l’argent, la confiance en l’achat, le sourire bienfaisant, une chaleur humaine ; la reconnaissance de cette présence. Ne laissez pas l’herbicide se répandre. Que cela soit évident pour vous ou non, voire incompréhensible en partie ou en totalité, je le répète, que créez-vous, vous ? Quelle est votre valeur ajoutée ? Qu’aimeriez-vous recevoir, en échange de votre travail ? Comment vivez-vous la création ? Et rappelons l’une des grandes règles de la vie, toujours la même : changez, et le monde changera autour de vous.

Évoquons aussi cette vérité universelle : l’argent est une énergie d’amour. Alors, observez comment l’être humain, bien souvent, se comporte avec l’amour ! Mais soyez attentif à ne pas charger encore plus cette réalité. Discernez, mais ne jugez pas, s’il vous plaît ! Tout est une question d’équilibre.

Portez-vous bien.


G.R.


Septembre 2013


L'équilibre

Qu’est-ce que l’équilibre ? Ne pas se pencher, me diriez-vous, ne pas tomber.

Certes, mais ne pas se pencher vers quoi ? Vers un extrême ? Et ne pas tomber, d’accord, mais pourquoi ? Un métronome ne penche-t-il pas d’un côté puis de l’autre, presque jusqu’à l’extrême ? Oui, mais lui, il se relève à tous les coups. Et puis, c’est son rôle, n’est-ce pas ? Lui permettant ainsi de maintenir une certaine dynamique, ce qui lui est demandé.

Mais pour l’être humain, quel est l’intérêt, dites-moi, de pencher si fort d’un côté qu’il ne peut plus se relever, s’élever, ne lui permettant plus d’avoir une autre vision qui ne soit pas biaisée par une obsession quelconque ?

La vie est-elle dans l’extrême ou l’équilibre ?

Goûter, expérimenter n’est pas un extrême. Mais pencher fortement… demandez ce qu’en pense un capitaine de navire ! Mener sa barque, c’est aussi aller le plus loin possible dans l’expérience enrichissante de la vie et dans l’équilibre. Comme l’équilibre de flottaison, lorsque l’on nage. Tout se tient dans l’équilibre, ou bien on boit la tasse. Puis, après plusieurs tasses, on finit par couler. L’homme flotte naturellement, mais jusqu’à un certain point. Celui qui dira le contraire ne manque-t-il pas d’air ?

J’en arrive doucement à l’essentiel, la notion essentielle, celle de vivre en équilibre, de trouver son équilibre dans sa vie.

Vaste programme, difficile à réaliser pour certains, mais un point de vie crucial, essentiel.

On ne trouve pas l’équilibre dans un fruit qui n’est pas mûr, une vie elle aussi sans maturité ni expérience, un beau regard sans sourire. Combien d’entre vous vivent-ils réellement en équilibre ? Autrement dit, avoir fait le juste choix pour vous et bien vous porter, en étant bien campé sur vos deux pieds, dans votre vie. Combien d’entre vous ont vraiment fait le choix ou les choix du cœur, sans se préoccuper de tous les paramètres extérieurs ? Prenons des exemples simples, car la torture cérébrale n’est pas non plus source d’équilibre. Combien d’entre vous rêvent de soleil et vivent dans le nord d’un pays ou dans un pays du Nord, aiment les animaux mais ne sont pas végétariens, aiment la nature humaine, aiment les enfants mais n’ont aucune patience avec eux ? Combien d’entre vous, ceci dit, font-ils des enfants soi-disant pour sauver leur couple ? Est-ce là une forme d’équilibre ? Je n’en suis pas si sûr. Dérangeant, tout ceci, n’est-ce pas ? Mais l’auto-jugement et la flagellation, même à une seule lanière, ne sont pas signe d’équilibre.

L’équilibre est un état, un état de vie. Tout d’abord, le rechercher, puis quand le ou les objectifs à réaliser sont clairs, se mettre à l’œuvre. Un œuf carré tiendra seul sur une table, mais si vous mangez juste le blanc ou le jaune, ça y est, DÉSÉQUILIBRE. Ne rien manger ou ne manger que cela, DÉSÉQUILIBRE. Prétendre qu’on ne l’aime pas avant même de l’avoir goûté : DÉSÉQUILIBRE. L’équilibre se trouve dans le juste milieu, la voie du milieu, comme pour le funambule. Alors, prenez de l’altitude, touchez votre corde de vie, quel que soit votre âge, et faites un pas en avant, un pas après l’autre, après avoir défini ce que vous aimeriez vivre dans cette existence. Et j’ai bien dit ce que VOUS aimeriez vivre, et non pas telle ou telle personne de votre entourage qui projette ses peurs, ses regrets, ses doutes, ses attentes, etc. Vous ne vivez pour personne, vous vivez pour vous uniquement, car c’est votre vie et pas la leur. Égoïsme ? Non point. Juste un titre de propriété. Intéressez-vous à ceux qui ont vécu l’expérience du retour après la mort physique…et à l’attitude enclenchée. Futilité, supercherie, foutaises ? Vous êtes libre de penser ce que vous voulez. Vous êtes libre de continuer, de changer ou de ne rien faire. C’est votre vie, pas celle du voisin.

Surtout, ne vous découragez pas, Rome ne s’est pas construite en un jour, et même loin de là. Qui n’a pas d’ailleurs sa route ou sa voie romaine en pavés encore bien présente dans sa région ? L’important est l’expérience, la trace, l’expérience de celle que vous allez laisser dans vos cellules, et si vous avez envie de ne rien faire, ne faites donc rien ! Mais trouvez-y l’équilibre. Peut-être un peu plus difficile, quoique… Le funambule qui tombe et se relève pour réessayer doit bien trouver une motivation (secrète et personnelle) autre que de rejoindre absolument le perchoir de l’autre côté d’un câble. Idem pour celui qui escalade, car l’équilibre peut se vivre sur un plan horizontal comme vertical. Et l’équilibre est-il d’y arriver une fois, à cette extrémité ? De recommencer plusieurs fois ? Ou bien le trouve-t-on, cet équilibre, dans l’être, dans son être, tout simplement.

Quelle est votre quête, à vous ?


Je vous invite à regarder cette courte vidéo

http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=K6rX1AEi57c

qu’une amie m’avait gentiment envoyée dernièrement : l’équilibre grâce à la plume.

Mais je suis tenté de vous demander (une fois cette vidéo visionnée) si, selon vous, l’équilibre est vraiment dans la plume, dans ce montage fait de bois, ou tout simplement dans cette femme?

N.B. Et si vous ne prenez pas le temps de visionner tranquillement toute cette vidéo du début jusqu’à la fin, qu’est-ce qui crée en vous ce DÉSÉQUILIBRE ? Sans aucun jugement, je vous assure.

J’ai juste envie de vous aider à arriver au bonheur de vivre, ne serait-ce qu’un instant pour commencer, car tout est bien.


Avec toute mon amitié, portez-vous bien.


G.R.


Décembre 2013


Le stress !

Dans notre société actuelle, de plus en plus de gens vivent un véritable stress dans leur vie quotidienne.

Ce stress, de par la réaction chimique qu’il produit dans notre corps, entraîne des troubles de la personnalité, des déséquilibres du système nerveux, des pertes de sommeil, des problèmes digestifs, des déprimes, etc.

Il me semble aujourd’hui plus que nécessaire de trouver une voie naturelle pour réharmoniser nos fonctions vitales, nos comportements, nos divers modes de fonctionnement, et tendre ainsi progressivement vers un équilibre réparateur.

La relaxation, l’enracinement et la méditation apparaissent comme de puissants remèdes, à la fois simples et accessibles à tous.

Véritable source de bien-être, ils permettent de retrouver un équilibre intérieur total, en éliminant progressivement les tensions et les blocages pour faire place à la joie et à l’épanouissement.

La pensée est en majeure partie la cause de nos souffrances, du fait qu’elle nous juge, nous jauge, nous divise.

La répétition d’un mantra, dans une attention particulière, nous aide à nous mettre au diapason d’énergies subtiles, naturelles et transformatrices, nous permettant d’émerger dans un état de paix, d’intensité et de plénitude.

Une approche méditative telle que le calme mental ou l’assise silencieuse doit être vécue, afin d’élargir l’espace entre soi-même et ses propres émotions, et de faciliter la reconnaissance et la libération de celles-ci avant même qu’elles soient devenues actives.

Le Dalai-Lama a dit :

« Si un problème surgit dans notre vie et que nous savons qu’il y aura de toute façon, tôt ou tard, une solution, il est donc complètement inutile de nous inquiéter.

Et dans le cas où il n’y a aucune solution... eh bien , il est également inutile de se faire du souci, puisqu’il n’y a pas de solution ! »

Ne faites qu’une seule chose à la fois, avec la juste motivation, et gardez l’esprit serein et satisfait !

La clé, c’est de revenir constamment à l’instant présent.


Portez-vous bien.


GR


Avril 2014


Le silence!

Lors de mon dernier voyage à Santorin, j’avais grand plaisir à savourer la profondeur du calme, de la beauté et de la sérénité de ce lieu, de ces paysages mythiques, lors de mes petits déjeuners à la terrasse.







Parfois, mon esprit se laissait happer par deux participants du stage qu’organisait mon épouse, non loin de moi, qui, sitôt assis à une petite table blanche de bois blanc drapée d’une nappe à carreaux bleu-blanc, couleur locale oblige, s’empressaient d’échanger, de parler entre eux, donnant l’impression de rivaliser à celui qui placerait le plus de mots sur un laps de temps imparti.

Bien que ressentant la joie qu’ils avaient à se retrouver chaque matin aux premières heures de la chaude journée qui nous attendait tous, je ne pouvais m’empêcher de constater que, lorsqu’ils étaient ainsi pris dans cet entrain verbal, absorbés par la portée et la compréhension des mots, ces phases de focalisation sur leurs pensées et leurs paroles les coupaient totalement d’une autre réalité, celle de vivre et de savourer l’instant présent avec toute sa richesse qui s’offrait à eux.

Ils passaient totalement à côté du souffle de la féerie de ce lieu, le remplaçant par des propos qui auraient très certainement pu se  tenir à un autre moment et à un autre endroit où cette magie ne s’opérait pas. Avaient-ils conscience que dans quelques jours ils allaient reprendre l’avion et quitter tout ceci ?

Avaient-ils conscience, ne serait-ce qu’un instant, de ce à côté de quoi ils passaient ?

J’observe assez souvent ce phénomène chez les gens.

Le sablier coule, la vie s’écoule au rythme que chacun veut bien lui donner, lui accorder, mais peu sont conscients de la valeur de ces grains qui filent, et de la meilleure manière de se nourrir au mieux durant ce temps qui nous est accordé.

Avec quels bagages va-t-on repartir ?

Que donne-t-on comme nourriture à notre 8e chakra ?

Peut-on quitter ces habitudes quotidiennement et capitaliser chaque instant de notre existence ?

Faites l’expérience un jour. Prenez cinq minutes de votre temps et vivez-les intensément avec vous-même et ce qui vous entoure, puis à un autre moment bavardez pendant cinq minutes, dans les deux cas dans un lieu magique, et observez ce que vous en retirez.

Il ne s’agit pas bien sûr de ne pas échanger, certes non, mais simplement de prendre conscience de la plus-value de l’action, de l’instant choisi, et de voir ce qui est remplaçable, déplaçable, et ce qui ne l’est pas.

Encore une autre version, une autre interprétation de l’adage : le silence est d’or !


Ecoutez-vous bien


G.R.


Juin 2014


Un aspect de la richesse!

Tandis que le soleil se couche sur la mer Noire, que les mouettes effleurent le balcon de mes amis, que les hirondelles noires avec leurs petites taches blanches rejoignent leurs nids de terre cuite collés en dessous des sous-pentes des maisons avoisinantes, je me souviens de cette phrase prononcée par un Bulgare au visage buriné au fil du temps par le froid et le soleil :

" Alors, vous aimez la Bulgarie ? "

" Oui, mais que c’est pauvre ici, mon Dieu ! ".

Et l’homme, d’abord apparemment déconfit par cette réponse, de répondre au bout d’un court instant : " Mais au contraire, nous sommes riches, riches de liberté, maintenant ! "


Tandis que le soleil continue de descendre pour finir par plonger sous la ligne d’horizon, je me sens rassuré à la pensée qu’il reviendra demain matin, et sera là à nouveau.

Je l’aime tant.

Avez-vous imaginé un seul instant qu’un système totalitaire, quel qu’il soit, vous prive progressivement, insidieusement ou subitement de liberté, de votre liberté ?

Dans ce village de pêcheurs, l’empreinte de la peur et de la méfiance est encore bien présente parmi les habitants. Personne ne vous regarde. Personne ne vous adresse la parole, un geste amical, un sourire, que ce soit dans la rue, ou même dans une épicerie.

Déconcertant, croyez-moi, pour un Français.

Le poids de l’astral, de l’histoire et du vécu de ce pays est bien là, bien présent, bien pesant. L’économie du pays est à reconstruire et à redresser. L’espoir est présent avec son entrée dans l’Union européenne, mais combien d’années, de générations faudra-t-il pour libérer les gens de ces chaines, de ces boulets portés, traînés durant des décennies ?

Celui qui vit la liberté n’a réellement aucune idée de la chance qu’il a de ne pas en être privé. Et ce n’est pas un petit « mais si » mental qui pèsera lourd dans la balance existentielle.

On ressent la peur, la tristesse sur ces visages d’hommes et de femmes.

J’ai eu la chance, jusqu’à ce jour, de ne pas vivre sous un tel joug, car il est fort probable qu’en pareil cas, la pauvre fortune de ces expressions et de ces comportements m’échoirait aussi.

La liberté. La richesse de l’avoir avec soi, en soi, autour de soi, pour soi et pour les autres.

Vous qui êtes libre, je ne peux que vous souhaiter de prendre profondément conscience de cette plus-value de l’existence et de l’apprécier. Et pas seulement en lisant ces lignes, mais bien plusieurs fois dans la journée, afin de l’intégrer complètement.

Et si vous pensez encore parfois que vous n’êtes pas libre de dire zut à votre patron, de quitter votre emploi actuel, de… et de…, êtes-vous sûr que nous parlons de la même valeur de liberté ?

Comment pourriez-vous vivre réellement l’équilibre sans cette richesse de vie ? Ne pas dire, ne plus faire, ne plus oser. Craindre ceci, redouter cela, etc. couperait les ailes à bien des oiseaux.

Ne plus pouvoir s’envoler, planer. Juste avancer en battant de l’aile après se l’être fait casser par différent de soi.


Le soleil va bientôt disparaître dans cette noirceur nominale.

À demain, mon ami, et merci de revenir demain allumer notre vie.


Le soleil me rappelle également cet homme rencontré un matin de bonne heure sur le pas de porte de sa maison.

« Eh, Monsieur X, déjà debout sitôt ? »lui lançai-je d’une voix peu assurée trahissant mon manque de sommeil.

Il me répondit :

« Ah, Gilles, vous ne savez pas comme il est bon de voir chaque matin ce soleil se lever, quand vous savez qu’un jour vous ne le verrez plus ! »

J’appris qu’il mourut d’une longue maladie, comme disent les journaux, au cours des mois qui suivèrent.

Je ne le dirai jamais assez.

À votre premier pas hors de chez vous, prenez une grande respiration, appréciez ce souffle de la vie qui vous permet tout.

Arrêtez de courir dans le brouillard de vos habitudes, de vos problèmes.

Respirez et aimez la vie à pleins poumons, et le brouillard se lèvera.

Dans la nature, la chaleur chasse le brouillard.

Dans l’existence, la chaleur que diffuse l’amour de votre cœur lèvera pour vous bien des voiles que vous découvrirez alors, car vous ne les connaissez jamais avant l’expérience.

Enrichissez-vous de cette conscience expérimentale, faites en profiter tous ceux qui vous entourent.

Enrichissez-vous, homme libre d’apprendre à être plutôt que de passer votre temps à faire (nous reviendrons prochainement aussi sur ce thème) .

Développez la faculté d’être joie, reconnaissance, amour.

Sachez profiter de chaque journée qui vous est octroyée, puisqu’on vous l’accorde, et avec elle la liberté.


Sinon, au fait, posez-vous cette question : que vivez-vous, et pourquoi vivez-vous alors ?


Bonne introspection, et à bientôt, si le cœur vous en dit, et… si votre ego vous lâche quelques instants.


Et la dernière image : en ce bord de mer, il est coutume d’afficher un peu partout la photo de ces marins disparus.

Et je ne peux m’empêcher de me souvenir d’un extrait des paroles d’une chanson interprétée par Renaud :

« Ce n’est pas l’homme qui prend la mer, c’est la mer qui prend l’homme ».


Paix à leurs âmes, et douceur à leurs proches!


Avec toute mon amitié,


GR



Août 2014


Le muguet!

Je continue à observer ces mouettes qui me distraient en planant sous mon regard fasciné, profitant des courants d’air maritime, parfois seules, parfois en groupe, et je remercie la vie de me permettre de prendre le temps d’observer ce ballet social organisé. Tandis que les vagues se fracassent sur les rochers qui tentent de rester la tête hors de l’eau, tandis que leurs rouleaux finissent leur course effrénée, sous mon regard admiratif et enjoué,  en un tapis d’écumes bouillonnantes, tandis que le vent décoiffe sans gêne cette passante accompagnée de son chien lors de sa promenade matinale si attendue, ce dernier tenant fièrement la laisse dans sa gueule tout en gardant un œil vigilant sur la proximité de sa maîtresse, je finis par me demander si ce pêcheur local va réellement pouvoir aller pêcher les crabes espérés dans toute cette agitation fluviale ? La pêche aux crabes !


Le gagne-pain de cet autochtone en cette pré-saison estivale. Que Dieu le préserve, cet homme, puisse-t-il être protégé de tous les dangers, et que lui soit aussi préservée cette vie qui lui permet de nourrir sa famille. Avec l’eau à 15°C en ce moment, pas si facile, la vie pour certains dans ce pays. Alors, dites-nous, monsieur Soleil, quand donc allez-vous pointer votre nez à travers cette couverture nuageuse qui est tout sauf chaude, pour nos côtes !

C’est alors que, subitement, l’image d’un brin de muguet me traverse l’esprit. Ah, le brin de muguet, avec sa symbolique du bonheur rattachée à ce 1er mai qui s’éloigne de nous à grands pas maintenant, à l’heure ou j’écris ces lignes. Même si la fée Clochette n’est pour rien dans cette affaire, le moins qu’on puisse dire, c’est que ce muguet fait beaucoup travailler les humains chaque année. Peut-être sa délicatesse même fait-elle qu’on ne sait le prendre que comme un conditionnement commercial. Ça y est, c’est reparti, je vais devoir encore cette année penser à en acheter et à l’offrir, sinon cela va être encore un drame si j’oublie. Je sens que je dois… Combien le brin ? Pfff, un vrai scandale, hors de prix, et vous avez vu à quelle vitesse il fane ? Moi, je m’en fiche, je vais en chercher dans les bois, comme cela je ne dois pas le payer !

Alors, si ces phrases vous causent, je vous plains, car vous passez à côté de l’essentiel. Mais rassurez-vous, il n’est jamais trop tard pour changer. En fait, tout vient (comme pour beaucoup de choses sur Terre) de la manière dont on aborde le sujet. Ainsi, le muguet n’est que le témoignage d’amour à la personne qu’on aime. C’est une occasion qui vous est donnée, un petit clin d’œil rappel. Si on ne parlait plus du muguet, combien d’entre vous penseraient d’emblée à offrir d’autres fleurs, par exemple ? Et vous, messieurs, je n’ose même pas vous demander combien de bouquets vous offrez sur une année. Connaissez-vous une femme qui n’aime pas ceci ? S’il vous plaît, ne jouez pas au plus fin ; je ne parle pas d’une maîtresse, ceci n’entrant pas dans mon registre de vie, de respect et d’évolution vers un meilleur. D’ailleurs, aimeriez-vous vivre l’inverse ? Alors, restez honnête avec vous-même. Et qu’est-ce que le prix d’un brin par rapport à l’amour de l’autre ? Le réel cadeau, c’est de ressentir sa joie de recevoir, la joie de vivre avec l’être aimé. Si les économies sont plus importantes, alors osez vivre seul. Êtes-vous suffisamment « en amour » de vous-même pour vivre ceci maintenant ? À quel point aimez-vous réellement l’autre si vous souffrez le martyre à la perspective de devoir acheter quelques brins ? Prenez conscience que vos remarques ne font que vous détourner de l’essentiel de votre vie amoureuse, de l’amour et du respect de l’autre. Et quand vous arriverez à ne plus rien attendre en échange d’un don, car vous serez déjà comblé à l’idée de l’octroyer, alors là, croyez-moi, votre vie changera radicalement. Ne laissez pas la publicité, les peurs, les croyances conditionner et guider votre vie. Vivez simplement votre existence avec votre cœur.


G.R.

Novembre 2014


La Toussaint

Encore une fête commerciale !!!

J’entends souvent cette remarque revenir sur le devant de la scène de notre existence, et je m’en étonne à chaque fois !

Je suis toujours surpris de voir comment certaines personnes peuvent réagir si vite à l’expression cachée de blessures intérieures bien ancrées, conscientes ou inconscientes.

Elles ne savent pas comment saisir et garder en main cette patate chaude, insufflée (envoyée) certes par certains membres actifs d’une société de consommation, et qui vient réveiller assez vite et souvent notre malaise par rapport à l’argent, à la dépense, à l’offrir, au devoir, au faire plaisir (alors que, déjà, nous ne nous aimons pas assez, si en plus il faut aimer l’autre et lui faire plaisir, là, trop c’est trop, moi, je vous le dis, mon bon monsieur ou ma bonne dame !).

Alors, certains êtres se cachent derrière cette croyance.

J’ai envie de vous inviter à voir les choses différemment. Ce qui me semble important, à aujourd’hui, c’est de prendre du recul par rapport à toutes nos réactions. La Toussaint : fête commerciale ! Peut-être à l’origine, histoire de nous rappeler gentiment que le temps passe vite, si vite, que nous oublions parfois même de prendre le temps de penser et de dialoguer avec nos disparus (ne riez pas, j’en connais !).

Maintenant, tout d’abord et en toute honnêteté, quand vous aimez, n’offrez-vous pas ou n’aimez-vous pas recevoir des fleurs par exemple ? Alors, les disparus n’y ont plus droit, maintenant ? Imaginez aussi un cimetière sans fleurs, est-ce là l’image que vous vous faites de l’expression de la joie, du remerciement, vous qui en offrez certainement à une naissance, à un mariage, lors d’une visite…

Certes, acheter est un acte commercial, mais d’abord personne ne vous y oblige, à moins que vous n’ayez peur que l’on vous juge dans votre action (ou, en l’occurrence, votre manque d’action).

Et puis, voyons les choses dans une perspective encore plus large. En quoi cela vous ennuie-t-il qu’un commerçant gagne bien sa vie et peut-être un peu plus à ce moment-là ? Il prend des risques en achetant ces denrées périssables. Sa joie, son sourire vous dérangent-ils ? Le commerce, c’est la vie. Imaginez une ville sans commerce, sans marché, sans boutiques, sans décorations : mortelle randonnée. Aspirez-vous réellement à ceci ? Vous n’aimez pas avoir devant vous une personne souriante qui travaille, qui partage son bonheur de vivre maintes heures parmi ces belles demoiselles les Fleurs ? Mais n’aimez pas, vous, peut-être, être récompensé de vos efforts, de vos choix professionnels ?

Ah, je vois, vous faites peut-être partie de ceux qui travaillent, mais qui ne sont pas « commerçants ».

Mais, sans commerce, dites-moi, que deviendraient tous ces gens ? Où et comment feriez-vous vos courses… ? Et j’en passe.

Puis, quand bien même le commerçant gagnerait plus d’argent ce jour-là, allez voir en vous ce qui vous démange ou vous dérange. Imaginez maintenant qu’il reverse une partie de ses gains à une association caritative, par exemple ? Cela vous gratouille toujours. Ah, le jugement dans l’ignorance, sous un parfum de doute ou de suspicion. Et si nous jugions un peu vos augmentations, vos primes, vos bonus – mais cela ne vous fait pas rire, pourquoi ?

Et vous, que faites-vous de bien avec le sourire ? Qu’avez-vous choisi de faire ? Et ne me dites pas que vous, vous n’avez rien choisi (trop facile, la fuite, ne vous en déplaise). Comme à l’accoutumée, il n’y a pas de critique ni de jugement dans ces propos, juste un peu de poil à gratter parfois, pour  tenter de ne pas vous laisser dans un immobilisme mortel !

Société de consommation… certes. Mais à chacun sa conscience et ses choix, ainsi que ses libertés d’agir et de penser. Le dernier IPAD à 800 € pour être in et pas ringard avec votre GSM actuel à touches… Si vous en ressentez le besoin, pourquoi pas ! Mais au fait, vous permet-il de mieux communiquer dans ce monde de la relation à distance. Est-il meilleur pour faire le bon choix lorsque vous appelez votre conjoint(e) au supermarché parce que votre marque habituelle de pâte est en rupture de stock dans le rayon ? Que faire, que choisir, et attention à l’initiative ! Ah, vous venez d’acheter le dernier modèle. Alors, excusez-moi !

Bonnes fêtes à tous, présents et absents.


G.R.

Janvier 2015


Partir du bon pied!

Rien ne sert de courir, il faut partir à point!

Alors, pour faire court en ce début d'année, je vous invite à cette réflexion:


Il y a deux moments importants dans la vie d'un homme:

- le jour de sa naissance!

-le jour ou il sait pourquoi il est née!


Bonne introspection.


G.R.

Février 2015


Le pouvoir de l'amour!

L’amour est un moteur de la vie.

L’amour vit.

L’amour est un des moteurs essentiels de notre vie,

l’amour est l’eau qui nous abreuve, le feu qui nous anime

de cette flamme divine qui nous échauffe et nous réchauffe,

ce pain à la mie si tendre dont on n’est jamais rassasié.

Qui peut vivre sans amour, même si parfois un aspect aigri temporaire, chez certains êtres, prétend le contraire ?

Même l’animal le plus féroce sur cette planète se permet de vivre cet état de grâce.

La vie est émotion, et l’amour est une des composantes de celle-ci.

Qu’y a-t-il de plus beau que l’amour ?

Qu’y a-t-il de plus beau que de tomber en amour ?

Qu’y a-t-il de plus beau qu’un partage vibratoire porteur entre deux êtres ?

Qu’y a-t-il de plus beau que l’amour, la sincérité, le don du meilleur à l’autre ?

Qu’y a-t-il de plus beau que l’amour avec sa complicité dans les regards ?

Qu’y a-t-il de plus beau que l’amour avec ses feux d’artifice présents dans ces regards qui illuminent le quotidien dès le bon matin ?

Et j’en passe, car mieux encore que l’écrire ou le lire, l’important est de partir en quête de lui et de le vivre !

L’amour, c’est avoir déjà envie de se retrouver alors que l’on n’est même pas encore parti.

L’amour, c’est la complétude.

L’amour se vit à un niveau très subtil, bien plus haut que la matière, même si celle-ci en fait partie dans l’équilibre du Grand Tout.

L’amour, vivre l’amour, rencontrer l’amour est une réalisation de soi et de l’autre, bien loin de l’égoïsme et de l’égocentrisme dans une démarche personnelle.

L’amour est une construction, une réalisation qui part du plus profond de soi-même et atteint le plus profond de l’autre.

Une quête parfaite de l’équilibre sentimental, comme peut la connaître à ses heures le funambule sur le fil de l’existence.

Quoi de plus beau que de se réveiller et, à travers cette vague magique, de se noyer dans l’étendue et la profondeur du regard de l’être aimé ?

Avez-vous déjà croisé l’attitude et le regard complice d’un couple d’un certain âge déambulant main dans la main sur le trottoir ? L’équilibre établi jour après jour, la saveur du renouveau au quotidien, la valeur de la présence de l’autre… complice d’un jour, complice pour toujours, complice d’un jour et d’une nuit !

Ceux qui vivent ceci savent de quoi je parle. Les autres, je le leur souhaite de tout cœur.

Bien sûr qu’il y a parfois des erreurs, des précipitations, un irrespect de soi-même et de l’autre, des tromperies et d’autres actions et réactions moins glorieuses chez l’humain, mais à chacun ses expériences, le choix de ses choix. Celui qui vous trompe commence déjà par se tromper lui-même, mais la beauté d’un Michel-Ange est éternelle, même si l’autre ne le voit pas. Le cœur, lui, ne vous trompe jamais, et même un éléphant malotru ne doit pas modifier en vous cette valeur profonde faite d’or et de pierres précieuses, tel le rubis rouge dans son écrin.

Certains, certes, se vantent d’être bien seuls, tranquilles, sans avoir rien à partager ni à donner, ni…

Regardez bien celui qui reste quand l’autre est parti. Adieu les disputes, les reproches et tout le reste. Seuls restent le meilleur vécu, le souvenir et la nostalgie de moments passés et sacrés.

Alors, pourquoi attendre les regrets, ne vaut-il pas mieux semer et récolter dès maintenant ?

Et savourer les balades sur le parcours de la vie par la suite, sans pour autant parcourir les Cyclades, quoique !

Le manque d’amour, la peur de celui-ci et l’abstinence ne sont pas de bonnes béquilles.

La vie ne tourne pas rond sans amour, sur la pendule du temps. Aiguillez-vous vers ce chemin à travers lequel aucun être ne passe sans évolution.

Il y a l’amour de soi en laissant Narcisse de côté près de son étang en train de pécher par orgueil, vanité et j’en passe, il y a l’amour d’une plante, d’un animal, de la vie. Certes ils ne vous remettent pas facilement en question, eux. Mais au fait, redouteriez-vous ceci ? Est-ce cela qui vous fait peur chez l’autre au point que vous restiez tapi sous la moquette ? Avez-vous peur d’être le second, et mal assis sur la place arrière du tandem en vous laissant guider ?

La vie amoureuse n’est qu’équilibre pourtant, sinon elle risque en effet de vite devenir un poids dans votre balance existentielle.

Avez-vous un manque d’humilité en vous, bien caché dans vos profondeurs obscures ?

Et pour terminer aujourd’hui ce sujet délicat sans fond et sans fin, à tous ceux et celles qui me diront : « Je voudrais bien vivre ceci, mais je ne trouve pas chaussure à mon pied », je serais tenté de vous dire ceci : ne perdez jamais de vue que tout est toujours et encore équilibre : l’amour ce n’est pas venir combler le ou les manques chez l’autre, mais bien d’abord veiller à s’aimer soi, apprendre à renflouer ses petits gouffres, offrir dans le respect de soi son être et son acquis, ne rien devoir ni prendre, juste partager sur un plan d’égalité. La frugalité du vampire n’a pas de place dans ce contexte. Et certes, on ne doit pas boiter après un premier choix, mais de la à essayer parfois tout un magasin ?

Oser l’engagement (surtout pour vous Messieurs) vous fera grandir mieux qu’un haut talon !

Je le répète, l’amour se vit dans le plus grand respect, en commençant par soi-même, quels que soient vos choix et leurs bonnes raisons.

Remerciez déjà l’âme qui vous correspond de se rapprocher de vous avant une rencontre incarnée. Et si vous n’y croyez pas, c’est dommage, car tout est vibratoire ici, et la foi est un merveilleux moteur de manifestation, sauf pour les impatients. Mais dans tous les cas, ne faut-il pas semer ce que l’on désire récolter ?

Je vous laisse méditer.

Et si vous vous dites encore : « Oui, tout ceci c’est bien, mais… », alors, à l’année prochaine, car oui c’est bien, tout est bien, surtout l’amour.

Qui que vous soyez, je vous embrasse et vous souhaite de trouver cette pantoufle de verre à votre pied, et de franchir un grand pas dans cette vie qui est la vôtre.


G.R.

Juin 2015


La bataille de Waterloo (Belgique)

Le bicentenaire de la bataille de Waterloo


L’autre jour, je passais en voiture près de la butte de Waterloo, bien connue de ses habitants, symbolisant cette fameuse bataille du 18 juin 1815 qui mena sur le front l’armée napoléonienne et une coalition anglaise, hollandaise et prussienne. En 22 heures, la bataille fut terminée.

Un rassemblement de 188 680 hommes. En 22heures : 10 813 hommes tués, et 35 295 blessés.

En bordure de ce champ de bataille, quelle ne fut ma surprise de voir le montage de gigantesques gradins de centaines de places.

Être bien placé afin que petits et grands puissent assister avec plaisir à une grande reconstitution de ces échanges avec la présence de figurants en habits, chevaux et canons garantis.

Du beau, du vrai spectacle.

Comme la publicité l’annonce à grand tapage : « Vite, il ne reste plus que quelques places ».

Allez les enfants, les amis, venez, nous on y va. Cela va être super ! Nous allons bien occuper notre journée, une saine distraction !


Le verso du décor :

Combien d’âmes errantes en ce lieu, fâchées d’avoir vu leur vie s’arrêter là subitement ?

À quand une plus grande ouverture de conscience pour petits et grands ?

Un vrai spectacle de désolation :

Combien d’êtres humains ont été confrontés au froid, à l’humidité, aux maladies qui faisaient rage dans la région à ce moment-là, comme le typhus, le scorbut, la variole, la dysenterie, la peste… et j’en passe ?

Combien de veuves attendant un amour qui ne reviendrait jamais ?

Combien d’enfants pleurant le père qui ne reviendrait jamais ?

Allez, on va voir cette reconstitution, cela va être super, un spectacle grandiose !!!

Combien d’adolescents recrutés dans cette armée française vu le manque d’adultes en France suite aux nombreuses conquêtes du général corse (23 ans de guerre en Europe), et qui ont vu leur avenir s’arrêter net sur cette morne plaine, comme la nommait si bien Victor Hugo ?

Combien de chevaux blessés ?

Combien de blessures, d’amputations ?

Dans ce spectacle de désolation, savez-vous que les extractions de balles, les trépanations, les sutures et les cautérisations de plaies ainsi que les amputations se pratiquaient bien souvent sans anesthésie, car le laudanum était rare et réservé aux officiers supérieurs !

L’envers du décor toujours : sur ce champ de bataille, il a été reconnu que près de 6 000 hommes gisaient sur le sol, dont certains resteront jusqu’au 21 juin, attendant les secours débordés et confrontés aux pilleurs de morts, charognards des champs de bataille qui achèvent blessés et mourants pour dérober les bottes, pantalons et vestes des uniformes, les quelques objets de valeur, et surtout pour arracher les dents qui semblent saines, d’où l’expression « les dents de Waterloo » dans les années qui ont suivi, quand on se faisait refaire les dents de devant.

Allez, on va voir cette reconstitution, cela va être super de voir ce moment historique !!!

Verra-t-on, lors de cette reconstitution, les blessés essayer de rejoindre par eux-mêmes les ambulances, car ordre était donné aux chirurgiens de ne pas agir sur place, ce que ne fit pas un fameux français, Dominique LARREY, sous l’œil respectueux du général Wellington qui demanda que l’on dévie le tir de ses canons afin de laisser cet homme audacieux et courageux soigner ceux qui ne pouvaient se déplacer !

S’il vous plaît, pendant cette prestigieuse reconstitution, n’oubliez pas de mettre très peu d’ambulances (charrettes de soins à l’époque), car comme un homme blessé était inutile, dans chaque armée, leur nombre était toujours dérisoire et avec des moyens toujours insuffisants.

Aucun doute, un chouette moment à revivre. On en redemande.

Verra-t-on les bûchers (autorisés par l’Église) pour brûler les centaines de cadavres afin de se préserver des risques d’épidémie et des odeurs pestilentielles qui se dégagent, amplifiées par la chaleur accablante sur place (qui donc prétend qu’il ne fait pas chaud, parfois, en Belgique). D’ailleurs, la canicule en juillet fait crevasser les sinistres monticules, laissant apparaître des cadavres non consumés totalement, et le 10 août il faut recommencer.

Mais je vous rassure, âmes sensibles, le spectacle n’inclut pas ce remake !

Dans les livres d’histoire, on explique aux enfants l’importance de la stratégie militaire, les batailles, la poudre des canons et celle aux yeux, sur un fond musical : « Ne pleure pas mon fils, tu seras un homme » !

Que ne font pas faire l’ego et le besoin de reconnaissance et de possession à l’homme qui dirige. Se servir des autres pour mieux se servir. Fin stratège, à n’en pas douter.

Enfin, après le spectacle, on s’en retourne chez soi comme on retourne à l’île d’Elbe, avec l’impression peut-être d’avoir vécu quelque chose de grand, qui nous a fait grandir.

Une chose est sûre, lors du réel combat, on s’empresse moins de réserver sa place.

Bizarre, non, cette démarche (à blanc) ? Seriez-vous moins chauds, les artistes en herbe, pour participer à la réelle bataille en allant fouler  celle de cette morne plaine ?


Quoi qu’il en soit, dans l’expression « vivre en conscience », Dieu merci, il y a encore le terme « vivre ».

Profitez-en tous car, somme toute, on ne peut que souhaiter à chacun le meilleur, et d’ouvrir les yeux de l’intérieur le plus tôt possible !

Dernières minutes : pas plus tard qu’hier, j’étais à l’autosécurité.

Dans la file, devant moi, un gentil père de famille était en train de faire la lecture à ses deux jeunes enfants, en parcourant sur place l’affiche de cette commémoration.

Sitôt terminé, le garçon se retourna vers son père et lui posa la question qui tue : « Papa, c’est qui les méchants ! ».


G.R.

Septembre 2015


La rentrée

Premier devoir !


Tandis que le soleil se cache progressivement derrière une petite montagne aride du Gard (France), que les grillons se mettent progressivement en veilleuse, et que les hirondelles se livrent à leurs ballets incessants en quête d’un insecte volant (tiens, pleuvra-t-il demain malgré l’absence actuelle de nuages dans ce ciel bleu azur réchauffé par le coucher du soleil ?), tandis que d’autres rejoignent à tire-d’aile leurs nids de terre, abrités sous les tuiles de terre ocre de ces maisons de pierres aux volets bleus, le thème suivant traversait mon esprit.

Petit devoir de rentrée à l’école, dans le cadre de l’école de la vie, et comment passer dans la classe supérieure.

En fait, juste une petite question courte et fort simple.

Mais attention à la réponse.

Réponse hâtive, c’est facile : 0/20

Réponse standard sans avoir creusé : 5/20

Zut alors, et mon année scolaire !

Pas de soucis : recalé

Personne n’a dit (sauf un chanteur) « Vacances, j’oublie tout »… Alors on s’y remet, et de plus belle.

Moi, je vous propose juste une bonne petite introspection lors d’un moment de repos, à la récréation par exemple, et qui risque sérieusement de vous changer agréablement la vie, votre vie.

Que croyez-vous, on ne passe pas à la classe supérieure sans effort. Demandez donc à vos enfants ce qu’ils en pensent.

Et n’attendez pas qu’ils vous disent : « Et toi maman, papa, nous n’avez rien à préparer, vous » – car vous savez très bien que celui qui n’avance pas recule !

C’est souvent ce que disent les adultes, n’est-il pas ?

Ah oui, la question, vous avez raison. La voici :

Pourquoi vivez-vous, au fait ?

Attention aux réponses faciles et rapides, je vous ai prévenu !

On se la remet sur la table ?

Pourquoi vivez-vous, au fait ?

Facile ? Ouais ; libre à vous de le penser.

« Je vis, car… Je ne sais pas, en fait. Je ne me suis jamais posé la question… »

Très bien. Excellent début. Je vous engage vivement à persévérer dans votre réflexion intérieure.


« Je vis, car il faut travailler pour gagner de l’argent, pour payer le loyer… »

Désolé, le cas est limite, voire désespéré. Mieux vaut peut-être que vous profitiez le plus possible de vos prochaines vacances afin d’aborder une meilleure vision.


« Moi je sais. Je vis pour… » :

Peut mieux faire !

[L’expression favorite de mes professeurs à l’école]. Moralité, tous les espoirs sont permis, n’est-il pas !


Je vous ai prévenu ! Elle a l’air facile de prime abord, mais quand on y regarde à deux fois, c’est une autre affaire.

À vous de l’inscrire sur le tableau.

Bonne(s) réponse(s), il vire au vert, et mauvaises réponses, il reste noir, comme la vie de certains qui ne veulent rien voir et préfèrent rester dans l’obscurité de l’ignorance.

Dure, dure la réponse ? Non, mais là est le choix. Tout est bien et il n’y a rien à juger ; mais blanc ce n’est pas noir quand même (sauf pour les daltoniens peut-être).


La différence entre celui qui travaille le rébus et celui qui ne le travaille pas, c’est déjà que le premier a quitté le mode automatique dans sa vie de tous les jours.

Il sait ce qu’il doit faire, mais aussi progressivement ce qu’il peut changer, pourquoi le faire, et en découvre les débouchés cachés au fur et à mesure qu’il avance.

[Vous ne comprenez pas cette phase ? Pas de soucis. Relisez là peut-être plus lentement ].


Afin de vous mettre un peu sur la piste, chacun peut monter dans le train chaque matin.

En règle générale, vous savez lequel, à quelle heure et pour quelle destination. Les seules préoccupations : ne pas le louper, trouver si possible une place assise, s’assurer d’avoir payé, avoir bien composté son billet, et surtout ne pas oublier de descendre le moment voulu.

Une vie bien automatisée, mais nécessaire dans notre société. Et il ne s’agit nullement de rejeter cet aspect matériel.

J’ai simplement envie aujourd’hui d’attirer votre attention sur votre train de vie.

Mais non, nom d’un schtroumpf, je ne suis pas en train de vous parler d’argent, mais bien du parcours qui dure toute votre vie.

Vous vous imaginez sérieusement vivre sans savoir pourquoi ni comment avancer, sans étapes, sans nom de station en point de repère, avec juste à un moment le terminal fatal, et n’avoir rien compris au film.

Non, alors là, vous me faites marcher !


Alors, elle vous plaît, votre vie robotisée ?

« Mais que voulez-vous qu’on y fasse ? » : 0/20

Pour moi, vivre ainsi, c’est comme manger une glace à la mangue pendant longtemps, sans se préoccuper de son parfum.

Pire, penser à autre chose pendant que vous mangez celle-ci.

Car déguster la saveur de sa composante tout en pensant à autre chose, si vous y arrivez, alors là, bravo : accès direct à la faculté.

Et dans le même esprit, pour déguster sa vie, votre vie, quel parfum existentiel avez-vous choisi ?

Qu’avez-vous choisi de vivre ?

Si vous ne le savez même pas au plus profond de vous-même, on ne sera pas surpris que, comme beaucoup sur terre, vous manquiez d’appétit à la vivre.

Cela vous est-il déjà arrivé de choisir une soirée restaurant, et une fois arrivé sur place, de ne même pas savoir ce que vous allez manger, ou aimeriez manger ?

Alors, comment allez-vous consommer cette vie, avoir conscience de sa présence, et épicer son contenu, dites-moi ? Et ça, le robot, il ne sait pas le faire.

Pourquoi suis-je ici en ce moment ?

Qu’ai-je envie de butiner sans fioritures afin d’apprécier pleinement le nectar de la vie ?

Passer allègrement d’une fleur de vie à une autre.

Bien, parfait, mais lesquelles ?


« Oui, bien sûr, je suis là, sur cette terre en train de vivre celle-ci depuis un certain temps parce que – et ensuite ? »

Stop, fausse route. Avant la suite, il y a le point de départ. Et chacun peut repartir pour une nouvelle et/ou différente course, un nouveau parcours, mais en conscience élargie cette fois-ci.

Dites-moi, en d’autres termes, demandez-vous : « Qu’attendez-vous de la vie, et surtout qu’en retirez-vous ? »

Vous n’êtes pas fâché ni énervé ? Je continue un peu, alors ?

J’ai déjà rencontré des personnes au seuil du passage, et loin de moi l’intention de vouloir leur tirer la sonnette d’alarme, mais je leur posais parfois cette question. Puis je ne l’ai plus posée, car la plupart ne savaient pas répondre. De grâce, évitez-vous cette conclusion funeste.

Découvrir et connaître sa raison de vivre, c’est fondamentalement vivre autre chose.

Se lever le matin en sachant pourquoi vous existez, c’est fort différent de se lever une fois que le réveil a sonné et d’attraper l’omnibus 81 de 8h17 pour aller travailler. Certains le savent, mais ces lignes ne sont pas pour eux !

Découvrir pourquoi on existe réellement.

Découvrir que notre âme nous a confié une existence à travers une incarnation, un corps physique, afin qu’elle puisse elle aussi se réaliser, avec nous, la main dans la main.

Pourquoi suis-je ici en ce moment présent et à venir ?

Et l’entonnoir le plus important de tous, la touche finale qui trame votre existence :

Quel est le sens de ma vie ?

Je vous embrasse, je vous souhaite le meilleur et une joyeuse nouvelle vie consciente !

Eh bien, tout compte fait, je me demande si ce n’est pas moi qui viens de faire mon devoir de rentrée !


G.R.

Mai 2016


Le temps.

Pouvez prendre un instant pour réfléchir avec moi à cette notion du temps ?

Sinon, votre cas est limite « désespéré ».

Et vous allez voir pourquoi.

Combien de temps cela vous prend-il ? Franchement, moi, je ne sais pas, mais vous ?

« Oui, d’accord, mais plus tard. » Ah, bon.

« Pourquoi pas, mais plus tard, car là, je n’ai pas le temps ! »

Pas le temps, vous dites, c’est bien ce que vous dites, n’est-ce pas ?


« Oh, vous savez, je n’ai pas assez de temps pour cela, pour y consacrer le temps nécessaire ! »

« Plus tard, nous verrons bien, si vous voulez bien ! »

Merci pour votre délicatesse, mais moi, vous savez, je ne veux rien !

J’ai juste envie, en ce beau jour de mai, d’attirer votre attention sur une notion qui pourrait bien changer complètement votre existence.

Le temps, la notion du temps et la gestion du temps :

Le temps : cette notion linéaire, purement terrestre (car dans l’univers, le temps n’existe pas) autour de laquelle tourne notre existence et qui conditionne sérieusement notre existence, voire même, ne vous en déplaise éventuellement, qui vous gère totalement.

Cette notion du temps vous appartient-elle ou lui appartenez-vous ?

Qui est le maître et l’esclave dans cette histoire ?


Vous estimez être libre, dépendant bien souvent, mais qui dirige qui dans cette affaire ?

Combien de fois renoncez-vous faute de temps selon vous, dites-moi ?

Combien de fois agissez-vous en fonction de lui, dites-nous ?

Combien de fois n’écoutez-vous pas le choix du cœur quand il tient la laisse temporelle et vous tire malgré vous vers là où bon lui semble ?

Je vais vous poser la question qui me semble être une des plus importantes de l’existence : si vous n’avez pas le temps, alors quand l’aurez-vous ?

Et ne me répondez pas « plus tard » car, désolé, mais c’est totalement faux, ne vous en déplaise.

Je répète la question : si vous n’avez pas le temps, alors quand l’aurez-vous ?

Et une autre encore que je trouve très intéressante pour ne pas dire dérangeante : puisque vous aimez tant cette notion de temps, combien vous en reste-t-il selon vous ?

Ah, là, je sens que cela se gâte dans votre tête !


Le temps, c’est du lever du soleil au coucher de celui-ci.

Le temps, c’est la somme d’expériences vécues du jour de votre conception à celui du grand départ.

Le temps, c’est la somme des vies passées jusqu’à celle-ci (vous ne croyez pas aux vies antérieures, OK, je passe).

Le temps, c’est le laps de temps parcouru entre la période de la création de cette planète jusqu’à cette époque (je vous épargne la question « où étiez-vous à cette époque ? »).

Vous voyez que ce temps dont on parle a plusieurs facteurs, mais moi je vous invite tout particulièrement à réfléchir et à prendre conscience de la valeur du temps présent et de sa gestion ?

Je reviens à votre notion : « Je n’ai pas le temps ». Mais bien sûr que si vous l’avez, sinon vous seriez mort ! En fait, vous ne prenez pas le temps.

Là est le grain de sable dans la mécanique. Vous remettez votre pouvoir de vivre autre chose et de différent à ce pouvoir contraignant.


Et ne me dites pas « oui, et les horaires des trains, des avions, de la cantine… », car là en fait vous êtes dans la fuite facile parfois surnommée mauvaise foi.

Chaque société au sens large a son système de fonctionnement avec ce qui pourrait passer pour des contraintes, mais qui est nécessaire pour le bon fonctionnement et dans un intérêt collectif.

Allons chercher plutôt dans la période des temps libres.


Alors ce temps, cette valeur omniprésente qui se déroule comme un ruban ; qu’est-ce qui vous empêche réellement de sauter à pieds joints dessus et de faire une partie de route avec lui ? Car à force d’attendre, de reculer, d’hésiter, de changer de plan, qu’allez-vous finir par réaliser avec et dans le cœur ? À quelle hauteur votre vase d’expérience et de profit va-t-il se remplir, et à quelle vitesse ?

Je n’ai pas le temps, je ne prends pas le temps revient à dire pour moi : je n’aime pas la vie.

Car si vous l’aimiez réellement, vous commenceriez par vous servir comme le gourmand qui n’a qu’une idée : s’en servir une part, et déguster. Celui qui ne mange pas la vie ne l’aime pas.


L’humain me fait souvent penser à celui qui n’a qu’une envie, celle de monter dans l’Orient Express pour un voyage de rêve, mais au lieu d’aller acheter son billet en priorité, court vaquer à maintes occupations, car il « n’a pas le temps ». Et il court, il court, il court, tandis que le train part, s’éloigne, et offre ses trésors visuels entre autres à ses voyageurs.

Au fait, quels sont ces souvenirs si merveilleux dernièrement qui ne pouvaient attendre ? Vous seul en toute honnêteté avez la réponse, somme toute.

Je vous le répète, posez-vous la question, combien de temps vous reste-t-il ?

Qu’est-ce qu’il y a donc de si important à faire dans votre vie prochainement, pour ne pas prendre le temps de vivre l’instant présent, avec la richesse de son vécu ?

Et si vous mouriez demain, que feriez-vous des choses (actions-projets) en attente, dites-nous ? Mais surtout demandez-le-vous.

Ah, vous reviendrez poursuivre dans une autre vie, peut-être. Tiens, subitement vous croyez à la réincarnation ?

Ou alors, vous vous dites « tant pis ». Ouah, quel constat. Là, il faut pouvoir. Vivre avec cela, quel choc, quelle priorité de vie ! Quelle forme d’amour…

Pourquoi ne prenez-vous jamais le temps ?

Au lieu de courir tout le temps, et si vous étiez en paix avec le temps, avec votre temps, avec vous-même en fait ?

De quoi avez-vous peur ? De rien, allez-vous me répondre. Alors, si cela est si facile pour vous, prenez du temps avec vous-même pour commencer, car dans la course, nul ne réfléchit, nul ne se pose certaines questions existentielles qui nous dérangent et viennent perturber notre train-train que nous choyons tout particulièrement, avec soin.

Vous ne voyez pas ce que je sous-entends. Eh bien, commencez par essayer, et je suis sûr que la compréhension arrivera très vite. 


Plus de clarté dans cet aspect sombre de votre existence : d’où vient cette peur de l’humain de lâcher prise, de changer, de se retrouver, de créer le nouveau ou le renouveau. Que ne voulez-vous pas voir ou pas faire ?

Et certes, ce n’est pas dans la course sans fin que vous trouverez ceci.

Le cheval, quand il a fini sa course, rentre à l’écurie, puis ne voit plus rien d’autre que la nourriture que le palefrenier lui apporte (à méditer, voire mordre sur ses dents).


Bizarre, l’humain, quand même : ne pas prendre le temps de vivre en courant après le temps. Paradoxal, n’est-il pas ?

Mieux encore, vous passez un temps fou à vous remémorer le temps passé, en vous projetant dans le futur, mais profiter à fond du temps présent : nada.

C’est intéressant, et l’addition en fin de compte va certainement être… C’est à vous de jouer maintenant et de faire vos calculs au quotidien !

Le temps pour soi est ce que le pétale est à la rose. Une pure beauté, voire un luxe sans prix.

Savoir le prendre et le déguster librement : un pur bonheur.


Et c’est toujours après que l’on sait que le bonheur était là, ne l’oubliez pas.

Accordez-vous du temps pour savourer la beauté des pétales d’une rose, et délaissez les épines auxquelles on s’accroche.


Sans Fin

G.R


Septembre 2017


Vivre l’instant présent ou survivre.


Bonjour,


Oui, je sais, je fainéantise quelque peu, me direz-vous, plus d’un an sans écrire un texte.

Que voulez-vous, le jardin, la cuisine, les humains me prennent beaucoup de temps quand toutefois ils ne me prennent pas la tête… les recettes, bien sûr !

Si vous avez envie de méditer, parfait, allons-y :

Le temps n’est pas un présent éternel pour l’humain, mais un cadeau de l’Éternel.

Et quand vous vous dites « oh, j’ai le temps » ou bien « il me faudrait plus de temps », eh bien j’ai envie de vous répondre : « Mais qu’est-ce qui vous reste comme temps ? »

Allons, souriez et respirez, surtout, sinon vous allez définitivement manquer de temps.

Alors, tant qu’il est temps, vivez-le. Si vous n’avez pas le temps, commencez par le prendre !

Souvent, vous vous dites « il faut… » ou « il me reste encore cela à faire ». Mais observez votre vie en toute humilité : une fois la chose faite s’en présente une autre. Et c’est sans fin. Vous manquerez donc toujours de temps si vous suivez cette conduite, sauf que le sablier s’arrêtera un jour par la force des choses, et que vous devrez forcément laisser derrière vous tout ce que vous vouliez encore faire ou deviez faire.

Alors, pour dénouer le nœud, la question essentielle, la priorité des priorités : qu’est-ce qu’il est vraiment fondamental de faire maintenant ou plus tard, selon vous ?

Comme dit parfois mon épouse : « Tu ne peux pas tondre aujourd’hui, certes, il pleut ; eh bien, ce n’est pas grave, tu passeras deux fois avec la tondeuse au lieu d’une un jour prochain. »

Certes, le quidam peut pester, mais je doute que cela ait une influence sur le taux d’hygrométrie ou la vitesse de pousse de l’herbe. De même que casser la tondeuse ou changer d’épouse !

Prenez le temps de vivre au lieu d’agir sans cesse.

Si je ne sais pas toujours où je vais, il est clair que je sais très bien ce que je laisserais en me posant un instant dans la réflexion.

Observez-vous ou observez ce qui se passe autour de vous. Qui prend le temps de vivre ?

Dans la salle du restaurant d’un hôtel, une dame élégante à une table voisine prend, euh, pardon, avale, devrais-je dire, son petit déjeuner en même que nous. Avec une petite différence néanmoins. Bien que les mets déposés sur de belles nappes blanches accompagnées de plats bleu azur se côtoient (saumon fumé, mangue fraîche, croissants aux amandes et j’en passe), son regard se divise en trois. Pas un seul pour la mer agitée par des roulis déversant de belles écumes blanches, le bleu profond du ciel que l’on a nettoyé cette nuit, ni les vasques habillées de somptueuses fleurs plus belles les unes que les autres qui nous accueillent, mais bien un, pour commencer, sur son GSM, un second sur son ordinateur portable et un troisième sur sa main afin d’éviter de mordre malencontreusement un de ses doigts goulus. Son compagnon, lui, beaucoup plus raisonnable, se contente d’une tablette, malheureusement pas en chocolat, et encore moins abdominale, en quête d’une information fondamentale pour la survie de son espèce.

Ce qui est un peu désolant dans la situation instantanée qui dure et perdure à la même vitesse que le refroidissement du café, c’est l’absence totale d’une intime communication. Plus de noyade discrète dans le bleu profond du regard de l’autre (vous me direz qu’il y a la mer pour cela, mais quand même). Plus de chaleur cardiaque qui vous fait fondre un iceberg plus vite que la diminution de la couche d’ozone, plus de partage même avec les mets choisis dans l’assiette de l’autre : le réel de l’irréel actuel. Je ne peux m’empêcher de penser à la beauté du contenu d’un des livres de Omraam Mikhaël Aïvanhov, Le yoga de la nutrition. Et soyez gentil, lâchez-moi les baskets si vous pensez que cet homme faisait peut-être partie d’une secte. D’abord, je n’en sais vraiment rien, et de toute manière, je ne m’intéresse ici qu’à l’écrit et à ses réflexions.

Ceci dit, la vie dans ce type de couple est cool : pas de partage, pas de discussion, pas de tension (tant que l’un n’a pas rangé je ne sais où le chargeur de l’appareil utilisé par l’autre).

Combien de personnes autour de vous sont reliées à ce cordon ombilical de survie : le GSM. En effet, sans lui, ils ne vivent plus. Ils dorment avec lui, vont aux toilettes avec l’appareil fixé à leur ceinture, se lavent les dents avec lui (et, bien qu’ils ne prennent pas encore leur bain avec lui, cela viendra – le must : le GSM submersible), font leurs courses avec : « Allo, chéri, dis-moi, il n’y a plus en ce moment des pâtes n° 22 dans le rayon. Qu’est-ce que je fais ? Je prends les n° 12 ou 24 ? Dis-moi, je suis indécis ! » On croit rêver, d’autant plus que nous sommes bien loin du Sahel.

Mieux vaut sourire sans se moquer, même si parfois cela frôle ou frise le ridicule, comme les cheveux de ma grand-mère. Vous avez esclavage, dépendance, manipulation, perte d’initiative, de discernement, de réflexion introspective instantanée, quand on y pense et que l’on regarde tout ceci avec du recul.

Imaginez si demain les antennes ne relayaient plus et qu’il n’y ait plus de réseau. Non, vous croyez sérieusement que les gens feraient avec ? Nous avons à faire non plus à des voitures téléguidées, mais à des humains. Vous pensez que j’exagère, prenez un recul neutre et posez-vous les bonnes questions.

Même mon beau-fils est fâché parce que je ne réponds pas rapidement au téléphone. Il a effacé mon numéro (na !), c’est vous dire !

Que voulez-vous, je ne cherche pas à plaire ni à déplaire ; je souhaite vivre tranquillement, tout simplement. Vous savez, le temps calme son homme, et on voit les choses différemment, petit à petit.

Loin de moi le désir de provoquer ou d’offusquer, voici encore un autre exemple qui mérite de s’y attarder et d’observer différemment les choses qui se passent dans notre vie.

L’autre jour, une personne me fait part, agacée, du fait que la marraine de son jeune fils ne sait même pas renouer les lacets des chaussures du petit. Quelle _ _ _ _! Jugement, certes.

Mais derrière cet agacement et cette intolérance qui peut éventuellement être compréhensible à froid, voyons les choses différemment.

Si toutefois ce n’est pas le truc de cette femme de renouer aujourd’hui des petits lacets, comme de changer une couche ou d’essuyer un pet, qui nous dit qu’elle ne sera pas plus habile et efficace face à un gros problème dans quelques années, et qu’elle ne pourra pas remplir pleinement et efficacement son rôle de marraine, que les parents soient vivants ou disparus. L’humain a trop vite fait de juger l’autre, ses faits et gestes, et d’y apporter des limitations.

Il y a un dicton chinois qui dit : « Tournons 7 fois notre langue dans la bouche avant de parler ». Et si on s’abstenait de juger l’autre si rapidement sur un fait, un geste, qui ne représente pas forcément la globalité de cet être, sa richesse intérieure !

Allons, courage, oui, je sais, il y a du travail en perspective pour chacun.

J’aime cette phrase de JF Kennedy : « On ne doit pas seulement se plaindre, mais corriger ses erreurs ».


Bien, continuons…


Posez-vous parfois la question, car vivre en aveugle c’est déjà ça, mais vivre en conscience, c’est mieux : ai-je réalisé à aujourd’hui la vie dont j’avais rêvé plus jeune ?

ue fais-je de ma vie ?

Comment est-ce que je dépense ce capital octroyé ?

Plus subtil encore : comment définirais-je la fragrance de mon existence actuelle ? Lourde, légère, fleurie, entêtante, volatile, ne tient pas dans le temps…

Essayez, c’est aussi amusant que révélateur.

Tracez-vous vers d’incessantes quêtes, ou prenez-vous le temps parfois de faire le point, de vous souvenir de bons moments et de vous en nourrir…

Je le dis et le répète souvent, la vie qui s’écoule est comme un sablier qui coule.

Pourquoi se presser jusqu’à l’arrivée du dernier grain de sable ?

À quoi sert cette course acharnée ?

La vie n’est pas une compétition sportive, mais une randonnée visuelle et olfactive, riche de ressentis, d’expériences, etc.

Et, une fois de plus, l’être humain avec sa personnalité a trop souvent la mauvaise habitude de se détacher de son âme, cette partie subtile qui nous entoure. Notre âme, cette partie invisible de nous, est plus vaste que nous. C’est elle, avant l’incarnation, qui choisit son véhicule pour son évolution sur terre, c’est-à-dire nous.

Et c’est là que les choses commencent à se compliquer, car notre personnalité n’en fait qu’à sa tête sans s’occuper d’elle, du moins pour le commun des mortels.

Et le principal travail dans une évolution spirituelle est entre autres d’en prendre conscience, de la reconnaître, de rester à son écoute, et de lui permettre d’avancer, en faisant bien souvent abnégation de souhaits et choix de notre personnalité.

Je résume là en 2 lignes ce qui se travaille toute une vie, chaque jour.


Une citation que j’adore, de Djalâl-od-Dîn Rûmî :

Hier, j’étais intelligent et je voulais changer le monde.

Aujourd’hui, je suis sage et je me change moi-même.


Un instant de réflexion :

Quand avez-vous versé la dernière fois une larme de bonheur, dites-moi ?


G.R.


Juin 2018


Vivre une vie harmonieuse


Ce n’est pas courir sans arrêt d’une occupation à une autre, qu’elle soit personnelle, professionnelle, parentale, ou que sais-je, ce n’est pas vivre prêt à décrocher un téléphone portable, à lire un mail en voiture ou au bord de la piscine ou sur la plage, ce n’est pas rugir face à celui qui vous fait une queue de poisson en voiture, même si, je vous l’accorde, cet irrespect est énervant, comme l’irrespect de celui qui vous brûle une priorité sous le nez.

Vivre en harmonie, c’est vivre l’instant présent, accepter la différence, profiter de la vie en déposant un grain de compassion à l’intention de ceux qui passent à travers celle-ci aveuglément via leurs divers comportements dont ils n’ont parfois même pas conscience : être pressé pour faire quoi ensuite – souffler ? Quant au non-respect de l’autre, c’est déjà ne pas se respecter soi. Alors, que croyez-vous que la vie vous amène comme richesse relationnelle ?

Vivre l’instant présent, c’est comme vivre une nouvelle vie, une deuxième vie, car peu se donnent la chance de vivre cette cure de jouvence, de vivre autrement pour finalement comprendre l’intérêt de vivre, de voir les choses autrement, ce qui nous permet justement de vivre autre chose.

Celui qui mène sa barque sur une rivière voit plus de choses que celui qui fonce avec son hors-bord sur la mer. Le premier a la vision de la profondeur, tandis que l’autre reste à la surface.

Vivre l’instant présent, c’est profiter de toutes ces petites choses qui nous entourent et qui nous sont rendues invisibles par la vitesse.

À quoi cela sert-il de vivre l’instant présent, me direz-vous ? Et la vitesse, dites-moi, à quoi vous sert-elle ?

Combien foncent en voiture sur la route en fin de journée, pour finalement s’asseoir devant une bière chez eux ? Mais ils sont pressés de rentrer, me direz-vous ? Alors, je vous répondrai : « Mais pourquoi sont-ils si souvent pressés de rentrer, et que vivent-ils comme expérience pendant ce déplacement ? »

La pleine conscience de chaque instant de l’existence nous permet de profiter de plus en plus de ce que la vraie vie à nous offrir, et nous y aide. Foutaises, selon vous ? Alors, dites-moi pourquoi le nombre de suicides est en constante progression. Êtes-vous venu pour foncer tête baissée jusqu’à la ligne d’arrivée, différente pour tous ? Super, le programme ! Prenez le temps d’amener à la conscience que chaque jour est un renouveau, comme le soleil qui se lève et va se coucher.

Quels cadeaux de la vie vais-je recevoir et donner chaque nouveau jour ? Arrêtez donc de lire votre journal pendant que vous prenez votre petit déjeuner, mais discernez la richesse de couleur et de goût de ces aliments que vous prenez mais sans partagez avec elle, ces vies qui s’offrent à la vôtre et qui sont bien plus qu’un regard sur du texte.

Quand vous exprimez un mot d’amour à votre partenaire, aimeriez-vous qu’il ou elle regarde autre part ? Ah, prendre conscience de tout ceci et de bien d’autres choses vous fait vivre à vous-même et aux autres une vie bien différente. Croyez-vous que la réelle joie de vie, c’est de rouler en Porsche ? Votre ego vous dira que oui, votre besoin de reconnaissance inclus. Et même si je reconnais bien volontiers que c’est un beau moyen de transport, quand je croise certains propriétaires avec leurs problèmes, je peux vous dire que ce bijou ne résout pas tout, loin de là. Encore la vitesse !

Vivre harmonieusement, en conscience, commence par vivre avec son âme. Mais qu’est-ce que l’âme, me demanderez-vous ? L’harmonie vibratoire la plus élevée en vous, loin de votre ego, de vos besoins de reconnaissance, loin de tous ces désirs aux effets éphémères. Vivre dans le meilleur, pour le meilleur, et avec une vision plus haute que celle généralement pratiquée par l’humain.

Ce n’est pas rien d’essayer de vivre de plus en plus consciemment dans un monde stressant en pleine évolution : de plus en plus et de plus en plus vite. Et on offre, on offre, et l’humain suit aveuglément. Quoi donc ? Mais cherchez vous-même, car ce qui est découvert et compris est intégré ! Je le dis toujours : « Si vous voulez que le monde change autour de vous, ne critiquez pas ce monde dans sa tourmente, mais commencez par vous poser, et par changer vous-même. » C’est tellement plus facile d’attendre des autres, de critiquer, mais vous ne construisez rien ainsi.

Plusieurs fois par jour, posez-vous, ne serait-ce que deux ou trois minutes devant une tasse de thé ou d’autre chose, par exemple. Relâchez la pression, prenez du recul, relativisez en étant à l’écoute de vous-même, de votre vie. La vie actuelle est comme une toupie qui tourne de plus en plus vite, au point que vous ne pouvez plus voir votre existence dessinée sur ses contours. Mais quelle vie vivez-vous donc ?

La vie doit être riche de bonheur, et elle le devient quand vous suivez les aspirations de votre âme, celles de votre coeur. Le véritable bonheur vient de l’intérieur, baigné par la bienveillance de celui-ci. Laissez-vous guider par elle, faire ce que vous ressentez de faire, et être dans la joie de faire. Tous ceux qui aiment profondément la vie, leur vie, font avec bonheur ce qu’ils font.

Partez en quête de la passion, de l’expérience et de la réalisation profonde, la vôtre et celle de vos projets. Combien d’entre vous exercent-ils une profession qu’ils n’aiment pas ? Et ne dites pas : « Ce n’est pas possible, ce n’est pas pour moi, d’ailleurs regarde… » La richesse du bonheur passe par l’écoute de son cœur, de son âme, en laissant de côté toutes les croyances limitatives de votre personnalité qui vous entravent ou vous freinent.

Quand je croise un stagiaire, je lui dis toujours : « Si j’ai su le faire, tu peux le faire . Alors, avance et fonce ». Ce ne sont pas des grandes idées sur papier, c’est ma vie.

En quelques mots : je me suis ennuyé pendant de longues années d’études, puis j’ai touché à la vente dans des domaines variés (musique-image-son, à la décoration d’intérieur, aux alarmes, à l’infographie…), puis un jour j’ai rencontré une amie qui m’a parlé du travail énergétique sur l’humain, du son des bols tibétains, des mantras, des minéraux, de l’énergie Reiki, des couleurs, de la méditation, des régressions en vie présente et vies antérieures, etc. Et là, le réveil de l’âme, la joie du cœur, une révélation après des années de demande auprès de mes guides à une époque ou je ne connaissais rien, à vrai dire, dans ce domaine. Mais cette joie inconnue et profonde toquait à ma porte. Nulle ascension n’est facile, il ne faut pas rêver !

Alors fini l’argent, la reconnaissance… et en échange la fermeture de ma petite société, le rejet par mes parents, convaincus que j’entrais dans une secte pour vivre des choses bizarres inconnues d’eux, un divorce avec une femme qui pensait la même chose qu’eux, la séparation d’avec mes enfants qu’on emmène au Canada malgré un droit de garde partagé, des amis perdus (car cela fait peur, l’être humain qui a le courage de changer au lieu de se plaindre), le départ de la France pour la Belgique, et j’en passe.

Tout cela pour vous dire que l’expérience du changement est parfois difficile au début, certes, mais aucun regret. Aujourd’hui je vis ma passion, j’aime ces connaissances, j’aime ces épanouissements qui me permettent chaque jour de modifier mon cap sur cette mer agitée du quotidien, j’aime cette complicité avec cette âme, mon âme, et cultiver tout ce qu’elle m’amène, essayer d’atteindre l’harmonie le plus souvent possible, et la joie de réussir un nouveau pas. Il suffit d’oser, de faire confiance et d’avancer.

Une ancienne amie me dit souvent « Oh, mais toi, Gilles, tu as de la chance ». NON, pas plus que chacun d’entre vous. Chacun peut oser, croire, avancer, écouter. Et que je sache, je n’ai jamais gagné au lotto. D’accord, je n’y joue pas, mais je gagne au quotidien une autre forme de richesse bien loin de celle qu’apporte le matériel. Et cela ne veut pas dire non plus qu’écouter son cœur amène à vivre la pauvreté. Certes non. Mais on est, par exemple, très loin de vouloir la voiture plus grosse que celle du voisin pour paraître. Néanmoins, si votre âme et vos guides pensent que cela est important pour vous d’en avoir une, vous l’aurez !

Revenons à la vie harmonieuse, vivre le bonheur, être heureux !

Le plus important, je le répète souvent, est de vivre le moment présent.

Observez-vous, et vous verrez très vite si vous y êtes ou pas.

Prenons un exemple ; vous allez chez le coiffeur : pleut-il ou fait-il soleil, y allez-vous à pied, en voiture ou en pédalant ; prenez-vous votre temps ou courez-vous parce que vous êtes déjà en retard pour avoir tenté de faire mille choses avant à toute vitesse. Avant de fermer la porte de chez vous, avez-vous conscience de la chance d’avoir un toit, un bel intérieur, ou ne voyez-vous plus rien ? Le coiffeur, est-ce un moment de relaxation, la joie de s’offrir un moment où l’on s’occupe de vous, ou êtes-vous déjà dans les pensées de ce que vous devez ou voulez faire après ? Est-ce un plaisir de devenir plus beau (belle), ou est-ce un devoir, une nécessité.

Pour qui vivez-vous ? Pour quoi vivez-vous ? Et lorsque vous êtes chez le coiffeur, comment vivez-vous l’instant présent ? Et êtes-vous conscient que vous êtes en vie, en cet instant présent ?

Et allez-vous chez le coiffeur pour plaire, vous plaire, ou pour « ressembler à » parce que vous vous comparez ? Ah, la comparaison : le poison du siècle. Celui qui s’aime n’a nul besoin de se comparer. Son challenge : connaître encore plus l’amour de lui et des autres en laissant de côté l’aspect narcissique. Il s’aime comme il est, avec ses qualités et ses imperfections. À ses yeux, vous n’êtes ni mieux ni moins bien que lui. Vous êtes tout simplement. Alors, comparer quoi, et pourquoi comparer ?

Développez la confiance en vous, et vous laisserez la comparaison aux autres.

Dans le bonheur de la vie, il y a aussi la découverte, le changement, l’expérience.

Réussir éloigne la négativité. Et l’échec, s’il pointe son bout de nez, viendra vous apprendre que tout n’est qu’expérience, avec la joie, le non-regret d’avoir essayé. La vie est mouvement. La vie est changement, expérience, oser, tenter… Beaucoup de ceux qui partent regrettent de ne pas avoir essayé telle ou telle chose alors qu’ils en avaient le temps. Alors vous, qu’attendez-vous ? Même de petites choses au début si vous avez envie d’essayer. Tout est bien. Et puis un mur de briques ne s’élève pas qu’avec une seule brique.

Ma vie a changé aussi le jour où j’ai commencé, au quotidien, à prendre un moment pour faire ce qui me plaît, en l’occurrence, écouter de la musique. Entrer en communion avec l’esprit, la sensibilité d’un compositeur, d’un musicien. S’offrir un moment de plaisir comme on s’offre une sucrerie, une récompense. Savoir prendre un instant de plaisir rien que pour moi. Comme disait une prof de yoya, après les exercices : RELAXATION ! Se sentir vivre après l’effort, prendre le temps… qui est le mien en fait. Et quand on sait que le temps qui passe ne se rattrape pas, il a comme une petite touche sucrée, mmmh !

Je rencontre assez souvent des personnes qui ne savent plus où elles en sont dans cette course effrénée, qui ne savent plus quoi faire et se plaignent, se sentent malheureuses, etc.

Le meilleur remède, parfois, est de se mettre au service d’une cause animale ou humaine par exemple. Quand on donne, on s’oublie un peu en s’abandonnant. Et quand on donne, on reçoit ! Ceux qui donnent le savent bien d’ailleurs. Il est bon parfois de voir ce qu’il y a à l’étage en dessous et d’aider. Vous recevrez de la reconnaissance, et la vôtre également. Nous sommes tous un, mais créons ensemble le grand tout, l’Unité.

Et pensez aussi à remercier les autres de leur présence autour de vous.

Chaque être porte une flamme en lui plus ou moins brillante, mais qui éclaire l’existence. L’humain fait partie d’une meute, ne l’oubliez jamais. Bien sûr que nous avons nos préférences, mais observez cette solidarité parfois. Encore une fois, le cœur domine et l’ego recule.

Enfin, je me suis souvent aperçu que notre réaction physique ou émotionnelle face à un événement pesant qui nous arrive avait une grande influence.

Avant de réagir, commencez par agir en ne faisant rien. Paradoxalement, laissez un peu de temps s’écouler, car cela permet de relativiser au lieu de se laisser emporter par la vague. Cela fait partie de l’approche qui consiste à prendre le temps de vivre et à mieux vivre.


Un secret du bonheur au passage : donnez-vous l’envie d’être vous-même, et rendez grâce pour tout ce que vous pouvez donner. Et si vous attendez que l’on vous donne, alors travaillez encore sur vous.


Et un bon conseil : devenez le maître de votre existence, et parallèlement, chaque soir, prenez un instant pour vous remémorer et ressentir la joie produite à chaque instant passé dans la journée ou dans la semaine. Vous allez prendre conscience de ce capital existentiel. Il ne tient qu’à vous de le faire fructifier.

A bientôt


G.R.