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Voyage à travers la connaissance

Le site de danielle Meunier



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BRUXELLES mai 2013


Alors, Danielle, en ce printemps, quoi de neuf ?Eh bien, cette Newsletter pour commencer.

Elle vous apportera plus d’informations rapidement, et m’apportera également le plaisir de communiquer encore plus avec vous !

Que se passe-t-il en ce moment ?

Je reviens de Paris où j’ai donné une conférence privée en channeling sur le thème  « Ces croyances qui nous gouvernent ».

N’est-ce pas d’ailleurs le titre d’un de vos livres ?

Tout à fait, et nous sommes comblés en ce moment en termes de croyances, n’est-ce pas ? Elles s’installent en nous dès la petite enfance et même lors de la gestation, et principalement jusqu’à 6 ans. Par la suite, elles ne font que se renforcer et nous créent de nombreuses émotions. Bénéfiques ou non, il faut bien avouer qu’elles gouvernent notre existence, et nous mènent, pour certaines d’entre elles, la vie dure ! Alors, comment garder les meilleures et laisser partir les autres ? Certaines personnes aiment et veulent savoir, comprendre, agir afin de mener une existence plus paisible, plus équilibrée, voyez-vous. C’est la raison pour laquelle ces Parisiens m’ont invitée, pour apprendre et mieux comprendre, dans cette capitale qui me fascine par son architecture et, je dois l’avouer, par sa multitude de magasins : j’aime mon incarnation, et un médium doit s’enraciner pour compenser tout ce temps passé en contact avec là-haut, pour avoir envie de revenir sur terre et y trouver du plaisir (typiquement terrestre), sinon il est probable que l’on ne reviendrait pas, car c’est si beau et si léger là-haut ! Comme dit mon mari : « Il faut être médium pour vivre et comprendre cela à ce point » ! Ce qui peut parfois sembler futile aux yeux de certains est, en fait, fondamental.

Est-ce que ces explications se donnent uniquement lors de channelings ?

Non, pas du tout. Je transmets aussi ces connaissances par le biais de conférences, en version humaine, dirions-nous, pour ceux et celles que le phénomène du channeling effraie ou déconcerte encore un peu.

Si je comprends bien, vous sortez parfois de votre Belgique natale pour nous donner accès à ces connaissances ?

Oh, vous savez, ce n’est pas bien difficile, ce pays est si petit. En moins de trois heures de route, il est traversé.

Devons-nous comprendre que vous allez parfois en Europe ?

Oui, bien sûr, en Europe francophone.

Concrètement, que faut-il faire pour vous rencontrer en France ou en Suisse,  par exemple ?

Bonne question. En fait, c’est très simple, vous envoyez un email expliquant votre souhait à mon époux, qui est aussi mon organisateur, mon directeur de transe et mon enracineur : Gilles RONET darshan.dg@skynet.be

Vous lui indiquez votre désir d’organiser cette rencontre-conférence.

Je peux par son intermédiaire vous proposer des thèmes actuels, et si vous avez un thème particulier, cela peut aussi se vivre alors en channeling, moyennant l’accord préalable des entités qui s’expriment à travers moi, bien évidemment.

En ce qui concerne les questions concrètes relatives à l’organisation (les horaires, le lieu, le nombre de participants, les droits d’entrées et la rémunération pour l’organisateur), c’est son rôle de gérer ceci.

Très bien.

Autre chose encore ?

Oui.

La création d’un nouveau site :  www.laconnaissance.eu

qui est en ligne dès maintenant.

Remplace-t-il le site existant :  www.daniellemeunier.be ?

Non, il le complète simplement. À l’origine, nous voulions, Gilles et moi, aménager un accès facile pour tous ceux qui n’ont pas ou n’aiment pas Facebook ou son équivalent, afin d’offrir gracieusement des extraits de mes livres ou de certaines conférences publiques, des thèmes de méditation et d’introspection, en somme, plein de belles choses complémentaires à mes activités principales, qui, elles, sont toujours décrites et annoncées sur ce deuxième site mentionné ci-dessus.

Et puis des surprises aussi, de temps en temps.

Quoi, par exemple ?

Vous êtes comique, vous ! Si je vous le dis, ce ne sera plus une surprise.

La patience est une qualité, une vertu qui se développe et se cultive !

À ce que je vois, vous n’avez pas chômé ces derniers temps ?

Que voulez-vous, l’hiver a été long, et le temps passe de plus en plus vite. Ne vous semble-t-il pas aussi que tout s’accélère ?

Un petit cadeau pour vos lecteurs, comme un sujet de méditation par exemple ?

Oui, si vous le souhaitez :

« Parce que j’étais bon, j’étais venu dans un corps sans souillure. »

(Texte attribué à Salomon)

Cela évoque-t-il la réincarnation ?

Pourquoi pas ? Mais, avant tout, l’amour.


Le restaurant

J’étais hier au restaurant avec mon époux,et, bien malgré moi, j’entendais toutes les conversations de mes voisins de table.

Enfin, je devrais dire « le monologue » d’une de mes voisines de table, car une seule personne sur quatre parlait, toujours la même. Sa longue diatribe, que ses voisins devaient subir, n’était que des jugements portés sur un jeune couple qui venait de se marier.  C’était un long discours pétri de critiques et de croyances, parfois entrecoupé d’un « oui, je comprends » poli émanant d’un autre convive qui, le bout de sa fourchette en l’air, ne pouvait même plus avaler son repas sans culpabilité.

« Vous pensez… Ils viennent de se marier, quelle idée aujourd’hui, avec les cumuls ; ils étaient bien comme cela, sans frais, chacun chez ses parents ! »

(Et s’ils avaient quand même envie d’être un peu plus ensemble ?)

« En plus, ils se sont offert un grand voyage de noces je ne sais plus où, mais au moins douze heures d’avion, alors qu’ils se connaissent depuis si longtemps ! Avec la crise, ils auraient mieux fait d’épargner cet argent. »

(C’est la crise, ne bougeons plus, enfermons-nous chez nous sous la pluie, à la guerre comme à la guerre).

« Avec tout cela, maintenant, ils voudraient une maison ! »

(Oui, et alors ?)

« Mais il ne faut quand même pas rêver, on ne peut pas tout avoir dans la vie. »

(Oh, zut alors, et moi qui dans mon innocence pensais le contraire !)

« Et puis attendez, ce n’est pas tout, ils se sont acheté une deux places !!! Ils ne pourront même pas asseoir la grand-mère à l’arrière. Quel égoïsme ! ».

(Et s’ils avaient envie de roucouler dans leur deux places sans la grand-mère, et sous le soleil ?)

Pauvre petit couple, heureux de démarrer dans la vie, qui se faisait bombarder à distance d’un flot de formes-pensées négatives, comme un gros nuage s’accumulant par-dessus leur belle histoire.

Ah, liberté chérie !

La mise en pratique du dicton « tourner sa langue dans sa bouche sept fois avant de parler » aurait sans doute au moins permis aux autres convives de manger tranquillement.

Je me demandais : « Cette femme n’a-t-elle jamais été jeune, amoureuse,  pleine de rêves ? » 

Ou a-t-elle passé sa vie à regretter tout ce qu’elle n’a pas osé faire, et aujourd’hui aigrie, ne peut-elle plus émettre autre chose que jugements et critiques, frustrations et envies ?

Soyez sympas, aimez les autres comme ils sont et réjouissez-vous de leur bonheur, c’est la meilleure façon d’attirer le bonheur sur soi.

Rien ne vous empêche éventuellement de discerner, mais ne jugez pas.

Et, avant de dire quoi que ce soit, regardez dans votre assiette.



FRANCE juin 2013


Il pleut, il douche, le ciel déverse des torrents, et c’est sous ce ciel maussade que nous quittons la Belgique.

Surprise, c’est un ciel doux et ensoleillé qui nous accueille à Versailles.

Le château majestueux étale ses dorures, ses parures. Que de mémoires dans la construction de cet édifice édifiant qui aura pris 33 ans de dur labeur pour devenir comme nous le découvrons encore avec ravissement aujourd'hui, grâce aux talents conjugués de bien des artistes et artisans. Malheureusement, son histoire nous cache les milliers de morts qui cimentent son édification, car, à l'époque, ouvriers, maçons, charpentiers travaillent jour et nuit, car rien ne va assez vite pour Louis XIV ; et ne parlons même pas de tous ceux qui laissèrent leur vie dans l’assèchement de marais putrides.

Et les femmes dans tout cela ! Car je suis toujours très sensible au karma des femmes (ainsi que des enfants), qui semblent depuis la nuit des temps, et encore de nos jours, être considérées comme inférieures à l’homme.

Le karma de ces reines, mariées à 3,5, ou 9 ans, séparées souvent à tout jamais de leur famille et de leur pays pour n’obéir qu’à un devoir,  servir le roi et enfanter ; de ces mères toujours enceintes et surveillées qui accouchent en public et parfois meurent en couche, car il n’y a que deux remèdes à tous les maux : les saigner ou les purger pour la fièvre ! Quand vous n’avez déjà plus de force, c’est presque un meurtre ; de ces femmes encore qui perdront plus de la moitié de leur progéniture pour une simple grippe ou un rhume.

Mariages arrangés, maîtresses, favorites, convoitises, jalousies, intrigues, ruptures, répudiations, sans parler de la fameuse affaire des poisons avec toutes ses répercussions… Décidément, l’histoire de ce château me passionne. Rendez-vous donc avec l’histoire de France. Allons rencontrer les fantômes de Le Nôtre, de Lully, de Molière, ainsi que de Monsieur de la Fontaine, qui savait si bien se moquer des courtisans à travers ses fables.

Avant de partir, je fais un petit détour par la boutique du château et achète le thé de  Marie-Antoinette et celui nommé « Nuit à Versailles », un vrai délice composé des épices du potager du Roi. Je désire faire une surprise à mon mari, grand amateur de thé. J’en profite pour faire une provision de cahiers et acquérir un nouveau roman sur le thème de Versailles bien sûr.

Avez-vous déjà pris le métro de la ligne « C » vers Versailles, entièrement décoré à l’intérieur des reproductions et  représentations de la Galerie des glaces ? Je vous le suggère, c'est une vraie réussite.

Ensuite départ pour une conférence dans la petite ville ancienne d’Avallon.

Après celle-ci une belle surprise m’attend à l’hôtel. Ils ont renouvelé la literie et je passe une vraie nuit de princesse enfoncée dans un nid de plumes.

Puis en route, direction le sud cette fois. « Vaison- la-Romaine »

qui nous accueille pour une nouvelle conférence sur les croyances (et dire qu’ils croyaient que jamais je ne me rendrais aussi loin !).

Le lendemain, je me délecte du superbe marché de Vaison, avec ses fruits mûris au soleil, ses artisans, sa lavande, ses parfums, ses senteurs et ses saveurs, un vrai régal pour les yeux et pour les amateurs de petites découvertes inédites. J’y trouve un ange, un porte carte, des châles tissés sur métier à l’ancienne, doux à porter et des petits cadeaux pour mes proches.

Repos au bord de la rivière, au soleil ou sous les arbres en compagnie de mes amis ainsi que des chevaux, des chiens, et des chats.

Enfin Dijon, pour une nouvelle conférence.

Que d’échanges et de joie.

Même là, je prends mes habitudes. Rien que pour la boutique « Clair de lune » véritable caverne d’Ali-baba, je ferais le détour.

J’en profite pour remercier tous ceux qui nous accueillent et ceux qui nous rejoignent.

Je rentre à la maison et une merveilleuse surprise m'y est réservée, mon nouveau livre est arrivé :

Si vous ne savez comment occuper vos petits moments de détente, plein d’exercices vous y attendent, mais je vous laisse découvrir tout cela.

Je vous souhaite un bel été, même si celui-ci semble plutôt humide, et d'excellentes vacances!

A très bientôt.

Danielle



PARIS août 2013


Je suis invitée à Paris dans le 20e arrondissement pour une nouvelle conférence privée sur l’aide aux mourants et l’accompagnement d’âmes.

Puisque nous sommes sur ce thème, l’envie me prend de faire une petite visite du célèbre cimetière du Père-Lachaise .

Je vous convie à m’y accompagner.

Savez-vous que son nom provient du fait que le confesseur du Roi Louis XIV y est présent, enterré bien sûr ?

Je ne l’avais encore jamais visité, donc c’était l’occasion. Bien évidemment, j’avais déjà entendu parler des nombreuses vedettes de la chanson ou du cinéma qui y reposent pour leur dernière demeure, entendu dire aussi que c’était un immense parc, tranquille (peu s’en faut) avec ses avenues, ses rues et ses allées, de sorte que, pour ne pas s’y perdre… il faut un plan. Car croyez-moi ou non, pour le visiter en entier, une semaine ne serait pas de trop. Pas de chance pour la visite, j’ai amené avec moi mon adorable et inséparable petit chihuahua et je vois les panneaux « chien interdit ». Zut alors, que faire ? À ce stade, le nez sur l’entrée, je prends le risque de le cacher dans mon sac, il est si petit. Au moment de franchir la barrière de l’entrée principale, je prie le ciel qu’il ne bouge pas. Gilles, mon époux, va demander un plan, et je vois le gardien me tourner carrément le dos ! Ouf, je suis passée. Plus de plan disponible en ce moment! Nous voici donc partis à l’aventure et au petit bonheur la chance. J’aurais bien voulu retrouver la tombe de ma lignée paternelle, mais sans plan… le hasard me mène, et c’est bien ainsi. Nous découvrons la tombe de la célèbre danseuse Cléo de Mérode, maîtresse du deuxième roi des Belges, Léopold II. Celle de Simone Signoret qui a fait planter un bouleau de son jardin pour Yves Montand, celle d’un tout-petit avec dessus une multitude de petits jouets, que les promeneurs déposent au fil du temps et qu’il faut répartir sur toute la tombe et changer de place pour jouer avec lui. Celle de Victor Lenoir, dont les femmes qui désirent être enceintes caressent la braguette, devenue dorée et luisante à force… Au bout d’un long moment de marche, sentant que je vais finir par me perdre, je bifurque à gauche pour faire demi-tour. Surprise ! Je suis nez à nez avec un grand monument très ancien, à mon nom ! J’étouffe un cri. Je vais regarder de plus près et là, je découvre tous les noms et prénoms de mes ancêtres français, ces mêmes prénoms dont ma famille m’a tellement parlé. Un vieux prie-Dieu abandonné à l’intérieur, désuet, défraichi.  Quel effet et quelle drôle de promenade, me direz-vous. Cependant, une grande sérénité émane de ce lieu tout fleuri, boisé, où les statues rivalisent de grâce. Je pourrais vous dire qu’il est romantique. Et en parlant de nez à nez, savez-vous que chiens et chats y sont abandonnés par leurs maîtres (c’est pourquoi l’entrée est interdite à nos amis à quatre pattes) et qu’il leur est ensuite impossible d’en ressortir, car l’odeur de souffre qui émane des caveaux et des tombes (impossible à détecter pour nous) leur fait perdre leur odorat ! Eh bien, tous ces passeurs que sont les chats y ont trouvé le lieu où accomplir leur mission. Quant aux chiens, je n’ai pas rencontré le maître des lieux, un grand berger allemand, que plus d’un ont aperçu. Nous avons seulement croisé la route d’une jolie poule rousse. Heureusement, mon petit compagnon était bien caché dans mon sac. Et, qui sait, peut-être un jour vous ferai-je une visite guidée des mystères cachés de cet étrange endroit.

En attendant, puisque nous restons dans l’étrange et en présence de l’au-delà, j’aimerais vous conter une histoire vraie que j’ai vécue.

Tout d’abord, oui, je crois en la vie après la mort.

Oui, je crois aux signes que peuvent nous transmettre nos chers disparus.  Oui, je crois à la télépathie et aux rêves prémonitoires, n’en déplaise à certains. Et je n’ai pas peur de l’affirmer.

Ces convictions s’appuient sur mon expérience personnelle, sur des événements vécus. À titre d’illustration, voici une anecdote parmi beaucoup d’autres.

Je mettais un peu d’ordre dans mon placard, toute concentrée sur le tri à faire, lorsque m’apparut l’image de mon père bien-aimé. En même temps, une pensée me traversa : «  J’ai un cancer, je vais mourir dans quelques jours » !  Personne n’avait détecté ce cancer ; mon père était sportif et jouait à ce moment même au tennis. Très perturbée par un sentiment de malaise qui m’habitait, je laissai là mes fringues et mes chaussures pour me précipiter au téléphone et appelai ma mère.

Non, il n’y avait rien, mon père jouait au tennis. Elle m’avoua quand même être inquiète, car mon père n’était pas au mieux de sa forme. Il avait « quelques petits problèmes » dont il lui avait fait promettre de ne rien dire.  Elle restait donc seule avec ses angoisses. Je lui dis : «  J’arrive ».

Je pris ma voiture et me rendis chez mes parents pour attendre le retour de mon père.

Celui-ci rentré, je l’abordai de plein front : « Tu n’es pas bien, tu as mauvaise mine et je m’inquiète [je ne lui fis pas part de ma prémonition]. Je vais de ce pas appeler le médecin et personne ne va m’en empêcher. »  Ce qui fut dit fut fait sur le champ. Me croirez-vous ? Mon père se laissa faire sans protester, comme s’il avait besoin de renfort pour affronter son problème.  Le médecin arrivé, il me fit part de son avis, mais me dit que mon père ne voulait rien entendre, et qu’il serait temps que des examens soient faits. Résultat : un cancer des intestins détecté dès les premières analyses et une opération de toute urgence. L’opération dura neuf longues heures.  Lorsque le médecin vint nous donner les résultats et nous rassurer, il nous dit : « Il était temps, dans quelques jours il était mort ! » Nous n’aurions plus pu opérer.

Mon père se remit de l’opération. Quelques années plus tard, il mourut, mais il avait employé ce temps pour tout régler dans sa vie et nous faire profiter plus chaleureusement encore de sa présence. Je l’ai accompagné tout au long de la maladie lorsqu’elle s’est remanifestée. Que de moments de complicité nous avons partagés ! Plus personne n’était enfermé dans le silence et la peur.

Merci encore à la prémonition, pour tout ce temps partagé possible avec lui.

De retour chez moi, je reçois l’information que le médecin anesthésiste Jean-Jacques Charbonier s’est fait « exclure » momentanément d’un site tout simplement pour avoir défendu les médiums en écrivant un article qui tente d’ouvrir les consciences, abordant notamment les points suivants :

Pourquoi les médiums ne seraient-ils pas rémunérés ?

Pourquoi les médiums sont-ils catalogués comme « ayant reçu un don du ciel » ?

De nombreuses personnes trouvent en effet scandaleux que les médiums ne fassent pas profiter tout un chacun de ce don gratuitement.

Son argumentation débute, en substance, par les idées suivantes :

Chacun de nous reçoit à la naissance un don. Certains s’appliquent à le développer, d’autres non.

Or, allons-nous demander à un joueur de foot de jouer gratuitement parce qu’il a reçu le don de bien manipuler un ballon ? Et allons-nous demander à un médecin de ne plus toucher d’honoraires parce qu’il a reçu le don de savoir étudier et soigner ?

Ah, la médiumnité, cette terre inconnue !

Ceci m’incite avec gentillesse à mettre un peu d’ordre dans certaines croyances relatives aux médiums.

Pour répondre aux détracteurs (et ils sont nombreux), ainsi qu’à tous ceux et celles qui consultent en cachette pour ne pas passer pour des fous, mais qui néanmoins y croient – sinon pourquoi consulteraient-ils – et qui transmettent ensuite l’adresse sous le manteau à une amie ou à un ami (et ne croyez pas qu’il n’y a que des femmes) : 

Sachez tout d’abord qu’un grand consommateur des services de médiums (ayant fait leurs preuves) est la police ! Eh oui, pour faire avancer des recherches, élucider des crimes et des disparitions, trouver ou confirmer des pistes. Cela vous étonne ? C’est pourtant un fait avéré.

Il y a-t-il  des charlatans ? OUI, bien sûr, comme dans tous les domaines, malheureusement !

Il y a-t-il des gens qui ont reçu un don ? D'une certaine manière, OUI.  Mais ce don s’entretient au prix de grands efforts pour une certaine catégorie de médiums, et cela, tout le monde ne le sait pas.

Lesquels, par exemple ?

Eh bien, méditer et prier très souvent et très longtemps, ne pas manger n’importe quoi ni n’importe comment, ne pas boire d’alcool ou très peu, savoir prendre du repos, savoir dire non à certaines demandes, etc.

Chacun pense aussi pouvoir le faire, et ce n’est pas tout à fait juste, quand on considère que la plupart des individus n’arrivent déjà pas à s’accorder vingt minutes par jour de retour à soi ou de méditation ! Et puis, par définition, un don ne s’apprend pas, il se cultive.

Savez-vous que le cerveau d’un médium possède un récepteur (que tout un chacun possède, mais n’a pas nécessairement développé) et que ce récepteur transforme le cerveau en un grand « dévoreur de sucre ».

Que vit le médium après une « transe » (nom donné à la canalisation médiumnique) ? Une grande fatigue, des frissons, un froid intense et une envie incontrôlable de manger du sucre !  Pourquoi ?

Tous ces signes sont la représentation même d’une hypoglycémie. Or (je cite le Dr Jean-Jacques Charbonier, anesthésiste depuis 25 ans), comme le médium produit une activité musculaire très réduite pendant une canalisation, ce besoin ne peut venir que d’un seul organe : le cerveau. Celui-ci doit tourner à plein régime lors de la réception d’informations, de flashs visuels ou sonores (clairvoyance, clairaudience). Nos neurones ont besoin en permanence de glucose et d’oxygène. Or, pendant une transe médiumnique, le cerveau surconsomme en quelques minutes tout l’oxygène et le sucre disponibles, alors que pour tout autre individu cela prendrait beaucoup de temps. Après la transe, il faut plusieurs dizaines de minutes, voire des heures, pour calmer cette suractivité et ce manque, qui produisent un épuisement. Sachez également que le médium se consume en quelque sorte comme une bûche !

Je cite encore :  « Sachant que le sucre ingurgité après la transe pour compenser sera stocké dans le corps du médium et se transformera en graisse, que l’on peut devenir « accro » au besoin de sucre comme à une drogue et que la graisse donne un surpoids, pas étonnant alors que nos médiums doivent constamment lutter contre le surpoids, mais cet appel incontrôlable de sucre, qui devient pareil à une drogue, peut mener, par un épuisement de la production d’insuline pancréatique, tout droit au diabète. En considérant que l’obésité est la première cause de dégradation des articulations, nous voici dans une catégorie à risque de personnes exposées à l’arthrose et au diabète ! »

Le médium doit être considéré comme un sportif de haut niveau, incluant un nombre certain de règles « hygiéno-diététiques ». Comme il faut restituer toute information sans interprétation, ni émotion, ceci demande un grand travail quotidien pour le médium, qui doit guérir ses émotions et ne jamais chercher à plaire ou à faire plaisir.

Le sommeil est indispensable ! L’exercice physique en plein air est plus que recommandé.

Avant séance

Dans les coulisses, ce que vous ne voyez pas est qu’il faut bannir l’alcool, le café, le thé  dans les heures qui précèdent ; faire un très léger repas. 

Dépasser une heure de médiumnité peut s’avérer dangereux (pour le médium).

Après la séance

Inutile d’essayer de trouver le sommeil (sauf sous médicament et encore…), mais l’épuisement est bien là.

En règle d’or donc, le vrai médium se consacre principalement à sa vocation, et toute autre activité professionnelle exercée en sus de sa médiumnité sans aucune corrélation avec sa spécificité est, par le fait même, difficilement réalisable, voire insurmontable ou impossible (par exemple, tenir une caisse, être vendeur, conduire un bus ou que sais-je).

Or, le médium est considéré comme un charlatan profiteur s’il se fait payer en échange de son temps, « profitant » ainsi des autres en difficulté. Il devrait donc vivre épuisé, sous contrôle, prendre des risques énormes pour sa santé, faire des efforts constants, accepter critiques et projections à travers les émotions émanant des autres et surtout VIVRE de l’air du temps, et bien évidemment payer le loyer de son cabinet, son électricité, son chauffage, ses impôts et j’en passe, avec des fanes de radis. Je ne vous dis pas la culture et le nombre de brouettes nécessaires !

Il y a le médium pratiquant des transes en l’absence de sa conscience personnelle, dites « transes profondes », signifiant celui qui a développé un canal vibratoire suffisamment solide pour canaliser des guides ou des entités de haut niveau vibratoire, pour recevoir et transmettre des enseignements, par exemple. Il y a également les médiums, avec une démarche intègre, dont la spécificité est de transmettre des informations émanant de personnes disparues ou de leurs guides, qui peuvent réellement aider une personne en souffrance. Vous comprendrez que je ne parle pas ici de ceux qui ont compris tout l’avantage qu’ils pouvaient tirer du fait que de nombreuses personnes veulent désespérément être rassurées, et qui vont vous informer que vous serez riche, que vous trouverez le grand amour prochainement, que beaucoup de belles choses vous attendent encore…

Alors, qui veut prendre la place du médium avec ses valises ???? Et gratuitement, bien entendu !

Si ce sujet vous intéresse, vous pouvez lire le récit de mes expériences personnelles à ce sujet, telles qu’elles sont relatées dans mon ouvrage De l’autre côté du destin paru aux éditions AdA.

Si vous avez des difficultés à vous le procurer, vous pouvez toujours vous renseigner sur mon site www.daniellemeunier.be  (rubrique « Librairie »).

Je vous embrasse.



SANTORIN septembre 2013


Il est temps de partir, enfin ! Ce voyage, nous l’attendions tant.

Le vol à l’aller se passe bien. Nous avons même, ô miracle, de la place pour nos jambes.

Pas étonnant, car nous sommes assis juste devant la sortie de secours !

L’hôtesse se met à m’expliquer comment ouvrir la porte en cas de sortie obligée !!!

Tirer ici, pousser là, appuyer encore ici…

Bon, pour être franche, si c’est la panique… je ne réponds de rien.

À l’arrivée à Santorin, excellente surprise : le soleil nous attend avec ses trente degrés et sa luminosité d’autant plus appréciée que nous avons quitté la Belgique sous la pluie à 12 degrés.

Les bagages arrivent sans problème, mais le bus n’est pas là. Un gentil Grec nous dépanne et nous installe dans son bus, jusqu’à ce que mes explications lui fassent prendre conscience que nous avons un transport réservé et déjà payé. Pas de souci (il n’avait pas compris), mais il nous guide aimablement jusqu’à ce que la représentante de la compagnie, qui a enfin pointé son nez, nous retrouve. Est-elle en retard ? Non, c’est notre vol qui a une demi-heure d’avance. Super!

En route pour l’hôtel.

De mieux en mieux, celui-ci est un vrai paradis. Tout blanc avec ses toitures bleues, à flanc de rocher, suspendu sur la « Caldeira » .

Quelle vue ! La mer est partout, le ciel se perd dans les flots calmes et le majestueux volcan se dresse au loin.

C’est avec plaisir que nous découvrons nos chambres confortables après avoir siroté un jus d’orange frais au bar, et découvert les lieux qui seront notre nid pour une semaine.

Mais que venons-nous chercher et rencontrer sur cette île ?

Une légende ou une réalité ?

Jamais les historiens ne seront d’accord, mais, que l’on y croie ou non, le thème est l’Atlantide !

Eh oui, pas moins, avec ses vérités qui vont nous être transmises cette semaine en channeling.

Nous sommes tous impatients de connaître enfin sa réelle histoire.

Alors, bien entendu, visite du volcan et du site archéologique, et redécouverte du merveilleux village d’Oya.

Puis-je vous emmener dans un épisode du temps passé ?

La surface de la mer prit une couleur verte, signe que le feu de l’enfer voulait sortir.

Un terrible tremblement de terre secoua toutes les habitations qui se mirent à trembler, balancées comme des berceaux. Des flammes énormes surgirent, entourées d’un épais nuage. Les nuages étaient de feu et asphyxiaient tous ceux qui n’étaient pas déjà sous les décombres. La mer n’était plus qu’un flambeau, les secousses se multipliaient et des pierres ponces jaillissaient de la mer, projectiles brûlants. Des éclairs sillonnaient le ciel, des coups de tonnerre éclataient, les éléments se déchaînaient avec rage, et la mer projetait des rochers à chaque coup de tonnerre. Puis une vague immense se leva, gigantesque, et se précipita. Il ne lui fallut que quelques minutes pour atteindre la terre, et tandis qu’un raz de marée détruisait tout, la voûte sous la mer craqua et toute civilisation fut aspirée et engloutie sous les flots.

Alors seulement, l’île de Santorin surgit de la mer, la carte de géographie redessinée.

Non, bien entendu, cela ne s’est pas produit pendant notre voyage (ouf), mais sachez que le volcan a encore fait parler de lui en 1950,(ainsi qu'à un autre moment dont personne ne parle) et est toujours en sommeil (agité) actuellement !

Effrayant, n’est-ce pas, lorsque tout paraît si paradisiaque et paisible…ici!

Mais, pour nous remettre de nos émotions, allons plutôt nous faire plaisir dans le beau village d’Oya. Retrouvons ses artisans, ses merveilleux potiers, bijoutiers, tailleurs de pierres précieuses ou semi-précieuses, ses soieries, ses artistes, ses...anciens Atlantes!

Je vous laisse imaginer tout ceci.

Mais, peut-être, une prochaine fois, aurez-vous envie de nous suivre à la découverte d’un autre thème?

Danielle



STRASBOURG décembre 2013


Chers amis,

En ce début décembre, aux portes de l’hiver, nous sommes partis  visiter la merveilleuse ville de Strasbourg en Alsace, pour y effectuer un travail chamanique.

Comme toujours, Bonny, mon chihuahua, était de la partie. Gros problème, toujours le même, interdiction d’entrée ici et là ; mais le problème est vite contourné vu sa taille, car cette fois il a disparu dans mon manteau ou derrière la chapka de mon époux.

Propreté assurée, sa résidence ponctuelle est autorisée.

Nous sommes parés pour le froid de canard qui nous engourdit un peu, car ce climat de décembre n’est pas tendre à Strasbourg, mais ceci est vite oublié devant l’émerveillement des sapins illuminés, le déferlement des guirlandes de boules multicolores, les senteurs de vin chaud à la cannelle, les pains d’épices et les milliers de décorations de Noël dans les chalets de bois et tout autour. Les rues et les étalages rivalisent de beauté et d’originalité.

Que de merveilles et de cadeaux sympathiques pour fêter ceux que l’on aime et les surprendre sous l’arbre le 25 décembre.

*Joindre l’utile à l’agréable, quelle opportunité nous est offerte cette année !

Mais savez-vous que cette tradition dans la ville toute enveloppée de ses plus belles parures attire près de deux millions de visiteurs chaque année, avec ses 11 marchés de Noël répartis à travers ses espaces et ses places ? Ceci se déroule depuis l’an 1570 ! La manifestation était bien sûr plus modeste à l’époque, toute menue aux pieds de la cathédrale, mais elle réjouissait déjà petits et grands...

Cette ville est pleine de mystères, de légendes… Connaissez-vous celle-ci :

« Chevauchant le vent, le diable tournoyait autour de la cathédrale, curieux de voir l’ampleur et la tournure de l’édifice dédié à Notre-Dame.

Flatté, il se voit représenté par le biais d’une statue, en prince tentateur sur le parvis.

Il pénètre alors dans la cathédrale et continue la visite.

Émerveillé devant tant de splendeur, il ne voit pas le prêtre débuter sa messe.

Et voici notre prince des ténèbres enfermé depuis ce jour dans un des piliers de la cathédrale.

Le vent depuis continue de tourner en rond autour de celle-ci en attendant son maître. »

Si vous ne nous croyez pas, et tel est bien évidemment votre droit le plus strict, essayez quand même de rester dans son périmètre, vous n’insisterez pas. Hiver comme été, ce mouvement venteux est puissant et très désagréable.

Les Strasbourgeois, eux, le savent bien, et certains « anciens » aussi savent pourquoi.

Mais en cette période de Noël, n’effrayons pas les enfants, alors chut… !

Maintenant, rentrée douillettement chez moi, éblouie par toutes ces ambiances et toutes ces lumières, la tête pleine d’étoiles et le cœur plein de rêves, je vais décorer à mon tour mon sapin.

Je profite de cette occasion pour vous souhaiter à tous et à toutes de merveilleuses fêtes de fin d’année en cette période de paix, et pour vous présenter en même temps tous mes vœux pour une très belle année 2014.

À bientôt.

Danielle



BELGIQUE février 2014


Chers vous tous qui me lisez,

les festivités de décembre et de janvier étant bien loin derrière nous (que le temps passe vite), sentez-vous cet air de printemps qui s’insinue un peu partout ?  Dans mon jardin, déjà, certains buissons téméraires et certaines petites fleurs perspicaces pointent le bout de leur joli museau fleuri.

Quoi de neuf en cette année 2014 ?

Déjà, pour commencer,  une bonne nouvelle : prête, sur la demande de mon distributeur belge au doux nom d’Angelo (avouez que le clin d’œil est délicieux), à dédicacer de nombreux livres à Tour et Taxi pour la foire du livre à Bruxelles, je me vois informée qu’il ne reste plus un seul exemplaire disponible du Langage des chakras !

Merci pour votre intérêt  quelque 4000 exemplaires vendus en moins de 6 mois. Le livre va être réimprimé.

Beaucoup de projets verront le jour cette année.

Un voyage au Touquet en France pour fêter le printemps les 21 et 22 mars pour une conférence sur « lâcher les peurs ». Si le sujet vous intéresse, une conférence a eu lieu en Belgique sur ce thème, et le CD Rom sera bientôt disponible.

Ensuite, nous rencontrerons nos amis suisses près de Lausanne au mois d’avril avec le Maître Easa.

Et puis nous ferons un saut de 10 jours en Bulgarie au mois de mai pour clôturer le stage de déprogrammation des croyances.

Nous irons après nous reposer une semaine à l’île de Ré au bord de la mer, nez au vent et pieds dans le sable, au mois de juin, pour vous ramener du soleil, des mouettes et le plein d’énergie avant de repartir tambour battant en juillet, avec les valeureux chamanes, cette fois pour la Russie.

Bon, ne dévoilons pas plus loin notre programme, vous pouvez toujours consulter notre site pour certaines activités qui auront lieu à Villers-la-Ville en Belgique    WWW.daniellemeunier.be

Un petit mot de Bernard Fontenelle pour terminer : « Le plus grand secret pour le bonheur, c’est d’être bien avec soi. »

Passez un joli mois de février.

À très bientôt,

Danielle



LE TOUQUET (France) mars 2014 


Un petit voyage à la côte d’Opale, nous a procuré bien du  plaisir.

Le soleil est de la partie et se fait caressant.  Notre chambre est les pieds dans le sable et la mer roucoule, s’enroule et se déroule si près de notre terrasse que l’on ne désire plus qu’une chose, fermer les yeux et se laisser bercer.

Mon petit Bonny (le chien) retient son souffle et s’appuie sur les coquillages pour ne pas s’enfoncer dans ce qui lui semble être une étendue sans fin.

Les mouettes piquent du nez en riant, s’envolent, tournoient et nous font trois tours de manège en riant pour un petit morceau de pain..

Quoi de plus relaxant qu’une belle journée de Thalasso avec massage et une longue balade le long de l’eau,  un petit souper de poissons  avant de partir à la rencontre d’un nouveau public pour un partage avec questions et réponses sur les peurs…

Mais comme vous n’étiez pas présents, puis-je vous en offrir un petit échantillon en apéritif ?

La peur est avant tout ancestrale....

Cette peur ancestrale est toujours à l'intérieure de vous et vient...

La peur est aussi issue de vies vécues sur d'autre planètes...

Pour en savoir plus, rien de plus simple. Un enregistrement des meilleurs passages de cette conférence est disponible sur CD. Allez donc vous promener à votre tour sur WWW.laconnaissance.eu dans la rubrique "Livres et CD".

Au plaisir de vous retrouver.

A bientôt

Danielle



ATHOPOL (Bulgarie) mai 2014


Un petit bonjour d’Athopol

Chers amis,

Après quelques batailles rangées avec la valise, la compagnie ne nous autorisant que 15 kilos de bagages (et vous savez tous que, bien que je voyage léger,  pour un séminaire, il faut quand même prévoir un peu de matériel et, qui plus est, pour séjourner dans un appartement, un minimum vital de draps de lit, de bain, de douche, de plage…), il ne reste plus que la place du bikini.

Mais finalement, ayant rempli et vidé ma valise plusieurs fois, je prends la décision radicale d’acheter un modèle ultra-light une fois pour toutes, et alors tout y tient sans plus faire frémir la balance au-delà du seuil fatidique.

Au contrôle bagages, je remarque un homme nonchalant tout de blanc vêtu qui arrive sans se presser.

Le hasard fait que celui-ci doit occuper un siège deux rangées devant moi et que je ne peux que le remarquer encore, car son siège est déjà occupé et l’hôtesse veut le placer ailleurs, ce qu’il refuse. Gilles et moi observons ce manège de sourires mais aussi de fermeté. La décontraction dans le sourire, mais avec un bon hara.  Pas de souci, tout rentre dans l’ordre.

À l’arrivée, le taxi promis n’est pas là.

Aucun problème, un peu de patience. Je rentre à nouveau à l’intérieur de l’aéroport pour chercher quelqu’un qui aurait un panneau avec mon nom. Incidemment, je recroise l’homme en blanc, qui sort au même moment.  Le taxi est là, et nous embarquons pour nous rendre à Athopol.

Premier arrêt, il faut déposer les stagiaires à l’hôtel. Tout le monde descend.  Nous sommes accueillis avec gentillesse et prenons une boisson fraîche. Une personne de l’hôtel va nous conduire à l’appartement, mais nous devons avant de partir attendre une arrivée…

Je vous laisse deviner qui entre à l’hôtel en riant à ce moment précis ? L’homme en blanc !

La vie est quand même surprenante.

Lorsque nous arrivons à l’appartement, problème de clés !

Impossible d’entrer, il est une heure du matin, il fait tout noir, cela va sans dire, et le vent souffle avec acharnement, mais avec un grand rire et à grand renfort de gestes, notre accompagnatrice du moment trouve quelqu’un qui vient apporter les clés.

Il s’avère que la serrure venait d’être changée.

Nous y sommes. À deux heures du matin, le lit fait, nous nous effondrons.

Au petit jour, c’est la découverte enchanteresse.

L’appartement offre une vue panoramique directement sur la mer.

Assis pour le petit déjeuner, nous avons le sentiment d’être les pieds dans l’eau.

Ainsi, c’est dans ce beau décor que nous allons travailler pendant dix jours ; avec pour seule musique le rire des mouettes et le clapotis des vagues.

Nous sommes dans un petit village de pêcheurs.

Devant nous, le phare ; à gauche, au loin, les bateaux.

Cette petite station vit à un rythme plus que tranquille, les stations balnéaires étant situées à plusieurs kilomètres de part et d’autre, tandis qu’ici, nous sommes hors du temps.

Je ne vais pas vous dévoiler le déroulement du stage, mais à mi-parcours nous aimons faire une pause pour découvrir le pays et permettre à chacun de souffler.

Je cherche une solution, car louer des voitures et lire des cartes et des panneaux en « cyrillique » me paraît fastidieux.

Qu’à cela ne tienne,  devinez qui nous fournit une solution ?

Vous vous en doutez un peu, non ?  Eh oui, l’homme en blanc se propose avec sa compagne pour nous faire découvrir leur beau pays et nous servir de guide pendant une journée.

Cette journée sera riche en découvertes. Tout le monde se fait plaisir.  Quoi de plus agréable que de chiner un peu partout de jolis cadeaux et quelques beaux vêtements ou objets pour nous rappeler plus tard notre périple.

Nous rentrons épuisés après un passage dans une propriété près de la montagne  où nous nous débrouillons dans toutes les langues.

Quoi qu’il en soit, avec le cœur et la bonne volonté, tout le monde se comprend et déguste le petit vin fait maison et les cerises juste muries sur l’arbre.

Le soir, c’était la fête des tziganes, et les lumières ont illuminé le rocher et la mer.

Ce soir, c’est la fête encore. Car un pêcheur ira plonger et nous mangerons du crabe.

Alors, en espérant vous avoir donné un aperçu de cette aventure, je vous dis à très bientôt pour l’île de Ré.

Danielle


Ile de Ré (France)juin 2014


Bonjour à tous,


Je désire partager avec vous les délices d’un petit trip à travers la France, avec pour point de chute l’Île de Ré.


Petite halte à Orléans pour rencontrer le public français.

J’ai beaucoup apprécié cette ville chaleureuse, sa cathédrale majestueuse, ses rues et ses arcades, son marché fleuri et les terrasses où jouait un musicien espagnol nommé Pedro.


L’arrivée à l’Île de Ré, dès la traversée du pont, est ensoleillée.

Les murs blancs, les vélos, les plages, la mer…

On se sent accueilli dès l’abord. 

Il n’en va pas de même à la crêperie de St Marie en Ré, où l’établissement fait tout sauf des crêpes, et où vous vous faites mordre par la serveuse si vous en demandez.

Heureusement, la villa qui nous attend est cosy, fleurie, avec son joli figuier et ses deux grands saules aux branches qui ondulent sous la brise. D’emblée, on s’y sent chez soi.  Bonny, mon inséparable, court partout, joyeux, heureux, et apprécie particulièrement les roses trémières.

Quel bonheur que de découvrir des lieux nouveaux, des gens nouveaux. Très vite, le contact s’établit.


À St Martin en Ré, les petites ruelles en enfilade, le port et ses terrasses, les boutiques à découvrir, les couleurs, les articles balnéaires, rivalisent d’originalité.


À la Flotte, le marché très coloré déverse ses senteurs et ses saveurs dans tous les dégradés : des chemises de lin, des boucles d’oreilles en nacre en forme de petits poissons, des miels dorés ou ambrés, des tomates de toutes les formes (croyez-moi, qui goûtent la tomate et non l’eau) et le petit vin de l’île de Ré, sans oublier les abricots juteux et les pommes de terre au goût salé de la mer.


Petite visite à La Rochelle, ville qui m’a particulièrement séduite, avec beaucoup de rencontres, des rues piétonnes entrelacées, sans parler de la diversité des façades et de l’architecture élégante.

Voguez jusqu’au port et prenez un café crème avec croissant.

Quel inoubliable séjour !

Je joins ici quelques photos pour vous donner l’eau à la bouche.


P.-S. À propos, saviez-vous que les roses trémières signifient « aimer en secret » ?


Bon, je vous quitte pour de nouvelles aventures et ne manquerai pas de les partager avec vous dès mon retour de Russie.

Je vous retrouve après St Petersbourg, et pars préparer ma valise…


Danielle



Saint Petersbourg (Russie)juillet 2014


Chers amis,


Je vous avais promis quelques photos et commentaires sur ces lieux.


Notre voyage fut véritablement magique.

Je n’aurai pas assez de superlatifs pour décrire cette ville, qui correspondait parfaitement à mes rêveries et  à mon imagination, bien que ce voyage m’ait inspiré quelques appréhensions avant le départ : peur d’être déçue, peut-être, par les changements de l’âme russe.

Ville des tsars, ville des arts, ville d’histoire…

Je la résumerais en la qualifiant de romantique.

À la vue de ses palais innombrables aux tons pastel,  de ses parcs qui s’étirent élégamment avec leurs fontaines bruissantes et murmurantes,  l’on peut se transporter aisément dans un autre siècle et imaginer sans peine aucune toutes les dames parées de velours, de soies ou de taffetas, les hommes en uniforme, les chevaux caracolant.


En premier lieu, l’Hermitage, palais d’hiver des tsars, nous séduit par la beauté de ses espaces et de ses parquets si joliment marquetés, et bien sûr par ses œuvres d’art.

J’ai personnellement été ravie par un petit Léonard de Vinci, «  La Vierge et l’enfant », avec un minuscule oiseau représentant le message du Ciel au monde.

J’ai aussi apprécié d’y voir l’amour du Christ pour les animaux.

Mon préféré est le Palais de Tsarskoe Selo  (littéralement « village du tsar »).

Quelle merveille historique, ce palais où les fantômes glissent le long des salles, vous arrêtent dans la chambre d’ambre, rêvent dans le salon blanc ou derrière les grandes fenêtres qui s’ouvrent sur les balcons et les jardins.

Toute l’histoire des Romanov, et il y a de quoi frémir.


Ne ratez pas Saint-Sauveur sur le sang, où les mosaïques recouvrent les murs en fresques lumineuses et délicates vous invitant à aimer la vie, à vous réjouir et non pas à pleurer. Un vrai ravissement.


Que vous dire de la ville, qui nous rappelle Paris, du Mariinsky qui nous fait songer à toutes ces danseuses célèbres qui séduisirent par leur grâce, comme la Pavlova ou encore la Kessinskaya, maîtresses du Tsar Nicolas II ;  ou tout simplement qui évoque cette effervescence que l’on imagine derrière les murs du célèbre théâtre, ce cortège de répétitions sans fin, d’entraînements épuisants, d’espoirs, des petits rats jusqu’aux danseuses étoiles, de jalousies ou d’intrigues.

Espoirs comblés, espoirs déçus ?

Imaginez les premiers rangs juste devant la scène, réservés exclusivement aux grands-ducs et aux princes. Ensuite s’installent les officiers et les hauts rangs.  Seulement après viennent les dames.  La coutume acceptée est de prendre maîtresse parmi les danseuses, et les épouses de soupirer tout en ajustant leurs jumelles.


Cette ville tremble encore des amours ou des haines pour le non moins célèbre Raspoutine, avec ses facultés de voyant et de guérisseur, mais aussi d’hypnotiseur. Qu’en penser ? Je vous laisse seul juge.


Je saisis cette occasion de remercier tous les chamanes qui m’ont accompagnée, pour le merveilleux et fascinant travail que nous avons pu accomplir.


À bientôt pour un autre moment.


Danielle

Lanzarote (Canaries)

 

Chers amis,


Nous rentrons d’un séminaire bien agréable à Lanzarote.

 

Ciel azur, palmiers, vingt-huit degrés, sable et plages, mer calme, poissons de toutes les couleurs.


Nous y avons rencontré l’enseignement affiné du chakra caudal et de ses quatre sous-chakras, que nous avons pu étayer avec de belles expériences dans la nature.


Île de paradis, Lanzarote avec ses multiples facettes est un lieu de rencontre entre le ciel et la terre, où l’homme se sent vraiment être un arbre de vie en harmonie avec les éléments.


Nous avons visité la grotte de deux kilomètres de long bâtie dans la lave et ses surprises naturelles, reflet de nos profondeurs. Puis le parc de Timanfaya et ses volcans, véritable parcours lunaire, sans parler d’une ascension à dos de chameaux.


D’introspection en action, les balades, les découvertes et même l’aquagym étaient de la partie, ainsi que le merveilleux marché de Teguise, car il faut aussi savoir faire un break et rester les deux pieds sur terre, même si l’expérience intensive avec les enseignements nous a déjà régalés.


Nous avons eu la chance de fêter un anniversaire au champagne et de profiter de buffets succulents, véritable régal de fruits et de légumes.


Quelle joie aussi de découvrir chaque soir les artisans de la région, une surprise sans cesse renouvelée. Chacun y a trouvé son bonheur, j’en jurerais.


Que vous dire de plus sans trop vous dévoiler le charme de nos stages, si ce n’est que l’air était si délicieux que certains ont même dormi à la belle étoile, même si nous avions des lits de princes et de princesses.


Je vous partage un peu de ce soleil par la pensée, et vous retrouverai pour relater de nouvelles aventures.


À bientôt,


Danielle

Istanbul, avril 2015 (Turquie)


Chers amis,


Je vous avais promis quelques belles photos, je n’en ai pas rapporté, mais en échange je vais laisser pour vous courir ma vision de l’astral et ce qui m’a le plus interpelé à Istanbul  » le Palais de Topkapi ».


Par le labyrinthe des sentiers encore humides errent paresseusement des eunuques noirs vêtus de tuniques dorées et passent des esclaves habillées de couleurs vives, qui portent et rapportent, vases, fleurs, cruches et plateaux chargés de fruits ou de friandises.

Mon regard se perd sur un escalier où vient de passer une des plus jeunes « gédilci » du sultan. Elle est bénie d’Allah, car elle a eu l’honneur de tomber dans l’œil du sultan et de partager une nuit avec lui.  Elle recevra le manteau de zibeline dès qu’elle lui annoncera qu’elle va être mère.

La validé sultane (mère du sultan) entourée de ses femmes préférées se promène dans les jardins près des kiosques.

Derrière une haie, un eunuque gigantesque fait  signe à ses muets de se rendre au plus vite auprès du « Kisla-Agasi » pour une affaire secrète et urgente.

Au même moment sort une par une autre porte la Kadine Hurrem (la joyeuse) enveloppée d’un caftan vert, couleur de ses yeux, totalement rebrodé de fil d’or et d’argent.

Dans le harem elle a relevé son voile lourd, elle se rend auprès de la fontaine avec ses esclaves, elle désire lire son coran enrichi de perles et d’enluminures.

Y cherche-t-elle une nouvelle sourate pour mieux manipuler le sultan et encore avoir plus de pouvoir?

Des galeries couvertes, des escaliers cachés, un labyrinthe  de vestibules, de jeunes beautés qui se poursuivent en riants, passent devant des princesses qui s’ennuient dans les chambres sombres carrelées du sol au plafond par des mosaïques blanches et bleues, où l’ombre règne et où les yeux se lassent de ne pas pouvoir se poser sur un espace vide.

Au fond de ces chambres obscures, d’autres   méditent des  vengeances.

Çà et là des femmes endormies sur des tapis ; des groupes, des allées venues, des visages curieux derrière les grilles, des fuites de jupes qui s’évanouissent le long des murs.

La vie recluse attise et monotone accroît les rancoeurs et les jalousies, l’ambition.

Ces petites têtes chargées de bijoux agitent du fond de leurs petites prisons parfumées, la cour, le divan, le sérail.

Quelle  confusion de manèges, quel enchevêtrement d’espionnages terribles et de bavardages puérils. Plus de quatre cents femmes voilées et enfermées qui attendent chaque jour un espoir, la faveur d’un seul homme, le  sultan.

Que de morts par étranglement, de défaveur, d’empoisonnements, de craintes… Dieu que Topkapi est impressionnant.

Ici, les murs se souviennent du karma des femmes.


Le grand bazar.


La voyageuse que je suis ne peut passer sous silence, l’activité du grand bazar.

Deux cent mille mètres carrés , cinq mille boutiques, dix-neuf entrées, cinquante-huit rues enchevêtrées.

Vos yeux se perdent dans l’éclat des bijouteries et les couleurs des pashminas, dans les amoncellements de soieries  et les pilles de plateaux de loukoums.

Mais ne vous y trompez pas, au détour de certaines courts, se tenait le marché aux esclaves, dénudés, honteux, malheureux, que l’on palpe comme des bêtes, et celui des femmes,  elles aussi dénudées, dévoilées, convoitées, vendues, achetées pour être l’esclave d’un harem. 


Istanbul, terre de contraste, avec ses trois mille deux cents mosquées, ses minarets qui chantent cinq fois par jour et ses centaines de chats ronronnant et bien nourries, car ils ont eu la chance de plaire au prophète Mohamed qui aimait tant le sien, que plutôt que de le déranger à l’heure de la prière découpa son manteau.


Mais maintenant pour moi, chers amis, il est l’heure de préparer un autre voyage à thème.

Je vous dis à bientôt pour de nouvelles découvertes.


Danielle.

La Corse, septembre 2015 (France)


Bonjour à tous,


Que vous dire de notre merveilleux voyage en Corse ?

Une rencontre avec la mer turquoise, le sable blanc, mais aussi la montagne, les dolmens et la joie de vivre.


La Corse, une île pleine de soleil et de surprises.

Figurez-vous qu’une nuit, par exemple, alors que notre hôtel est, on peut le dire, littéralement les pieds dans l’eau, avec un petit morceau de jardin qui donne directement sur la plage, un bruit inhabituel m’interpelle et je demande à mon époux qui se trouve sur le balcon : « Mais qu’est-ce que c’est ? »

Et lui, flegmatique, me répond : « Ce n’est rien, ce sont des vaches ! »

J’avoue que je trouve la plaisanterie un peu grosse : des vaches au bord de la plage… Curieuse, je vais cependant vérifier.

Et, ma parole, c’est vrai, elles sont là, trois vaches au clair de lune en train de brouter l’olivier.


Que vous dire de ces nuits, bercées par le bruit des vagues qui ondulent sous un ciel étoilé.


Un petit voyage en mer entre les falaises de calcaire, vent debout et vagues de front, qui nous rappelle nos émotions et nous amène dans des lagons bleus et des grottes où le calme est surréaliste. Plus une vague, plus un souffle, la grâce divine.


Les dolmens, quant à eux, sont fascinants.

Debout depuis cinq mille ans, trois mille ans avant Jésus Christ, ils restent toujours un mystère pour les archéologues. Qui a bien pu les dresser là, si hauts, si lourds ?


Un voyage initiatique où les dauphins nous firent la grande joie de leur présence, où les poissons déployèrent la plus belle palette de couleurs pour le plus grand bonheur de chacun.


Le temps n’existe plus, c’est comme une parenthèse.


Un voyage qui, n’en doutez pas, restera gravé dans nos mémoires.


Je vous retrouve prochainement après l’Italie.


Danielle.